Voiciune jolie boĂźte Ă  dragĂ©es coordonnĂ©e au faire-part de baptĂȘme rĂ©alisĂ©e sur le thĂšme d'Alice aux pays des merveilles aux couleurs acidulĂ©es. Passer au contenu. Les faire-part de Linou . Faire-part de naissance,
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Sujet Alice au Pays des Merveilles Mar 16 Mar - 23:19 Un film de Tim Burton est toujours un Ă©vĂšnement, mais un film de Tim Burton avec Johnny Depp et retraçant l'un des plus cĂ©lĂšbres contes pour enfants, c'est un Ă©vĂšnement que l'on La premiĂšre magie du cinĂ©ma est la technique elle-mĂȘme, capable de reproduire l'animation de la vie, de produire l'illusion par les effets de la prise de vues, du montage et des infinies possibilitĂ©s de trucage. Depuis le cinĂ©ma primitif» des frĂšres LumiĂšre, qui Ă©merveillait ou effrayait les spectateurs lorsque le train entrait en gare de la Ciotat, jusqu'au cinĂ©ma en relief dynamique des parcs de loisirs internationaux, avec ses trajectoires mouvementĂ©es, les techniciens ont toujours cherchĂ© Ă  construire des dispositifs capables d'amplifier la perception sensorielle du simulacre. Par la maĂźtrise des codes et de la grammaire de l'image, par la construction d'un systĂšme symbolique, le rĂ©alisateur produit une bizarrerie l'effet de prĂ©sence de l'absent. ParallĂšlement, le magicien semble rĂ©organiser, en toute irrationalitĂ©, le sensible par la force d'un rituel, d'invocations d'un langage et d'une symbolique attachĂ©s. Le cinĂ©aste et le magicien ou le sorcier partagent, chacun dans son registre - celui de la manipulation esthĂ©tique ou celui de la croyance archaĂŻque - l'ambition de s'affranchir des lois ordinaires du consubstantialitĂ© du cinĂ©ma et de la magie est dĂ©montrĂ©e dĂšs 1896 par Georges MĂ©liĂšs Ă  la fois prestidigitateur, mĂ©canicien metteur en scĂšne, qui voit dans le cinĂ©ma un outil magique capable de produire de la fĂ©erie, une machine Ă  rĂȘves libĂ©ratoire. DĂšs ses dĂ©buts, l'Ă©cran de projection est aussi un Ă©cran de protection, de mĂȘme que le sortilĂšge est censĂ© avoir une fonction apotropaĂŻque. Avec le cinĂ©matographe, la technique va donc dĂ©terminer la thĂ©matique, comme en tĂ©moignent les titres Escamotage d'une dame chez Robert Houdin 1896, L’Auberge ensorcelĂ©e 1897, Dislocation mystĂ©rieuse 1901, Le Chaudron infernal 1903. Les imitateurs et concurrents de MĂ©liĂšs exploitent d'emblĂ©e le mĂȘme registre, avec Ferdinand Zecca et La FĂ©e des roches noires 1901, La Danse du diable 1904, Charles PathĂ© et La FĂ©e aux fleurs 1904, La FĂ©e aux pigeons 1905 ou MĂ©tempsycose 1908. L'intĂ©rĂȘt trĂšs prĂ©cocement portĂ© par les rĂ©alisateurs Ă  des thĂšmes et des personnages lĂ©gendaires ou mythiques participe de cette logique dĂ©terminĂ©e par la technique. Les fĂ©es, mais aussi Jeanne d'Arc. La lĂ©gende de la mĂ©dium-combattante est aussi celle d'un procĂšs en sorcellerie Georges Hatot, 1898, Georges MĂ©liĂšs, 1900, que le cinĂ©ma ne cessera de mettre en scĂšne Dreyer, Fleming, Bresson, Rossellini, Rivette, Besson.Cent dix ans aprĂšs MĂ©liĂšs, le succĂšs de Harry Potter, avec son collĂšge de magie, sa pĂ©dagogie, son encadrement, ses disciplines spĂ©cialisĂ©es cours de mĂ©tamorphose, de potions, de dĂ©fense contre les forces du mal..., permet de vĂ©rifier l'ancrage des thĂšmes dans la culture grand public. Il tĂ©moigne de la familiarisation avec des motifs pourtant sulfureux, dĂ©jĂ  amorcĂ©e par Walt Disney Blanche-Neige, Merlin l'Enchanteur.... À la tĂ©lĂ©vision, Ma sorciĂšre bien-aimĂ©e et sa magie domestique, puis Buffy contre les vampires et sa bibliothĂšque de savoirs occultes, Charmed avec ses trois sƓurs, transpositions modernes de trois bonnes fĂ©es, et certains Ă©pisodes de X-Files confirment la prĂ©sence de cette veine magique et fantastique exploitĂ©e par les producteurs parce qu'elle rĂ©pond Ă  une attente chez les spectateurs. Le public ne s'intĂ©resse Ă  la fiction que lorsque cette fiction lui parle, c'est-Ă -dire lui parle de lui le cheminement s'est accompli sans doute par rĂ©action compensatoire aux emprises ultra-technologiques et technocratiques sur les identitĂ©s individuelles et collectives. On distingue, dans la production, des moments forts clairement champ sĂ©mantique des sciences occultes peut faire l'objet d'un bornage d'extension variable, car ses contours sont flous, surtout dans les reprĂ©sentations littĂ©raires et filmiques. Au cinĂ©ma, magie ou sorcellerie cousinent avec le film d'horreur ou d'Ă©pouvante et les thĂšmes de la possession dĂ©moniaque, du vampire, du zombie, d'une part, avec la fĂ©erie merveilleuse plus ou moins sucrĂ©e ou le registre fantastique, d'autre part Alice au pays des merveilles, Le Magicien d'Oz. Si l'on postule l'existence au cinĂ©ma d'un genre spĂ©cifique magie» et sorcellerie », c'est-Ă -dire d'Ɠuvres oĂč ces pratiques occultes sont dĂ©crites pas seulement leurs effets, dont elles constituent l'argument narratif principal, ou bien qui mettent en scĂšne des chĂątiments de sorciers et de sorciĂšres, il n'est pas excessif d'affirmer que, jusqu'en 1968, le cinĂ©ma de magie et de sorcellerie est surtout l'apanage de rĂ©alisateurs du genre doit Ă  Stellan Rye l'un des premiers films Ă  reprĂ©senter les pratiques de sorcellerie L’Étudiant de Prague, sorti Ă  Berlin en 1913, raconte l'histoire d'un Ă©tudiant pauvre qui vend son Ăąme et son image Ă  un sorcier, variation sur le thĂšme, obsĂ©dant pour l'imaginaire europĂ©en, de Faust. Robert Wiene rĂ©alise en 1919 un pur produit de l'expressionnisme avec Le Cabinet du docteur Caligari, dont l'agressivitĂ© du dĂ©cor comme des maquillages laissa des traces profondes dans le cinĂ©ma allemand. Mais c'est en 1922 qu'apparaĂźt le premier traitement documentaire du sujet, sous forme d'un reportage-fiction, avec le maĂźtre du cinĂ©ma danois Benjamin Christensen et La Sorcellerie Ă  travers les Ăąges. Le film aborde les profondeurs de la magie noire et du satanisme par les grands stĂ©rĂ©otypes du genre, repris Ă  la littĂ©rature et souvent reprĂ©sentĂ©s dans les productions ultĂ©rieures vieille femme soupçonnĂ©e de jeter des sorts, torturĂ©e par l'Inquisition sabbat, hystĂ©rie collective de moniales... PrĂ©figurant en cela les nombreuses Ă©missions tĂ©lĂ©visĂ©es consacrĂ©es aux phĂ©nomĂšnes de possession, d'envoĂ»tement et d'exorcisme, Christensen achĂšve son film sur un essai d'explication rationnelle. On retiendra Ă©galement Vaudou, du Français Jacques Tourneur, en 1943, premier film Ă  montrer, dans une atmosphĂšre oĂč se conjuguent fĂ©erie et cauchemar, les rituels vaudous. Citons aussi Les SorciĂšres de Salem, prĂ©sentĂ© par Raymond Rouleau en 1958, film qui valut Ă  Simone Signoret la British Academy Award ; l'action a lieu au XVIIe s., pendant la chasse aux sorciĂšres organisĂ©e parmi les pionniers de la colonisation 1968 voit l'apparition de Rosemary's Baby, de Roman Polanski, avec lequel se constitue vĂ©ritablement, dans la production amĂ©ricaine, le genre sorcellerie ». Un appartement dans Manhattan, un jeune couple. On aurait jadis pratiquĂ© la magie noire dans l'immeuble ; Rosemary se trouve enceinte, aprĂšs un cauchemar horrible ; sa grossesse se dĂ©roule entre l'envahissante gentillesse des voisins et des Ă©vĂ©nements Ă©tranges qui pourraient n'ĂȘtre que le produit d'une imagination nĂ©vrotique. Cependant, elle accouche d'un enfant prĂ©tendument mort-nĂ© qu'on lui retire aussitĂŽt. Une nuit, elle finira par s'approcher d'un berceau tendu de noir. Son mari, qui appartient, tout comme les gentils voisins, Ă  une secte, y a dĂ©posĂ© l'enfant. Le bĂ©bĂ© de Rosemary est une rĂ©incarnation de Satan, bien vivante – mais pas montrĂ©e. La dynamique narrative tient une sĂ©rie de contrastes dĂ©calage, en filigrane mais lancinant, entre la fragilitĂ© lisible sur le visage de l'Ă©pouse Mia Farow et l'assurance discrĂštement sardonique de son mari John Cassavetes entre l'agressivitĂ© du couteau brandi par Rosemary et la vulnĂ©rabilitĂ©, de l'enfant au berceau, entre les valeurs d'innocence attachĂ©es au berceau et le noir malĂ©ficiel des voiles qui le dĂ©corent, mais aussi entre l'apparence et la rĂ©alitĂ©, le visible et le cachĂ©, l'exposĂ© et le suggĂ©rĂ©, entre le savoir et le croire. Ces tensions conduisent l'hĂ©roĂŻne Ă  des Ă©tats limites partageables par les spectateurs beaucoup ont cru voir l'enfant qui n'est pourtant jamais reprĂ©sentĂ©. Le rĂ©alisateur enrichit donc la dĂ©finition cinĂ©matographique de sorcellerie par la reprĂ©sentation de ces Ă©tats limites. Ce faisant, il pousse Ă  ses marges, celles qui continent Ă  la sorcellerie, le pouvoir manipulatoire du cinĂ©ma. Il en est ainsi durant la projection, en acte, mais Ă©galement aprĂšs la sĂ©ance, hors l'enceinte de la salle qui confine le danger et donc protĂšge le spectateur. Car Polanski, tout en reprenant le motif mĂ©diĂ©val de l'incube, a dans ce film dĂ©barrassĂ© la sorcellerie de son attirail dĂ©coratif et folklorique. Il l'a modernisĂ©e et acclimatĂ©e au quotidien du spectateur. Devenue moins immĂ©diatement repĂ©rable, elle pourrait s'exercer, laisse-t-il donc entendre, dans la rĂ©alitĂ©, l'entourage proche de n'importe quel rĂ©side l'une des explications au succĂšs colossal de Rosemary's Baby, et la confirmation de ce qui fait la fonction premiĂšre de l'artiste – Ă©crivain, plasticien, dramaturge ou metteur en scĂšne la capacitĂ© Ă  sentir puis Ă  reprĂ©senter des courants psychologiques collectifs encore diffus et cachĂ©s, des attentes, des craintes, des fascinations et, chez certains, le besoin de stratĂ©gies occultes nĂ©cessaires Ă  l'illusion de maĂźtriser le monde. La sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine Ă©tait travaillĂ©e par ces fascinations, comme l'a montrĂ©, sur le mode criminel et psychotique, l'assassinat de Sharon Tate, alors Ă©pouse de Roman ans plus tard apparaĂźt Le Projet Blair Witch 1999 de Daniel Myrick et Eduardo Sanchez, film de sorcellerie Ă  l'Ă©tat pur et succĂšs retentissant. Trois Ă©tudiants en cinĂ©ma pĂ©nĂštrent dans la forĂȘt de Black Hill, avec tentes, camĂ©ras, accumulateurs, nourriture et documentation. Leur projet un reportage sur la sorciĂšre de Blair et la sorcellerie, Ă  partir d'un fait divers local devenu lĂ©gendaire. Partis Ă  la rencontre d'une lĂ©gende et de ses vestiges matĂ©riels, ils rencontrent la rĂ©alitĂ© insoupçonnĂ©e. Le scĂ©nario est celui d'un cheminement qui tourne Ă  l'errance, puis Ă  l'Ă©garement jusqu'Ă  un final de cauchemar. Tous disparaissent. Une des camĂ©ras, retrouvĂ©e plus tard, contient une cassette enregistrĂ©e. C'est cette derniĂšre que voit le spectateur. Roman Polanski avait choisi de jouer de la proximitĂ© entre le spectateur et les faits racontĂ©s. Myrick et Sanchez se sont fixĂ© le mĂȘme objectif les hĂ©ros sont de simples apprentis cinĂ©astes incarnĂ©s par des acteurs inconnus du grand public. Exclusive de tout autre mode d'expression, la prise de vue subjective, servie par de simples camĂ©scopes, sollicite trĂšs activement l'appropriation de l'histoire par le spectateur. Banalisation apparente des personnages et des acteurs qui furent contraints d'improviser, du matĂ©riel, du rendu d'image par l'absence apparente de montage, tout contribue Ă  faire intĂ©rioriser le cauchemar et Ă  dĂ©crire la sorcellerie d'un seul point de vue, celui des victimes traquĂ©es. Polanski traitait de malĂ©fices urbains sophistiquĂ©s. Myrick et Sanchez mettent en scĂšne une sorcellerie rurale primitive dĂ©crite avec un rĂ©alisme ethnographique mais minimaliste qui accentue l'angoisse. Seuls des bruits indistincts, des tas de pierres, de la mousse, des nƓuds, des figurines de branchages, et pour finir les dents arrachĂ©es de Josuah tĂ©moignent d'une prĂ©sence obsĂ©dante, invisible et inexpliquĂ©e. S'agit-il de jeteurs de sorts habiles Ă  se dissimuler ? D'Ăąmes en peine, celles des enfants martyrisĂ©s dans la maison obscure oĂč s'achĂšve, cut, le film ? En tout cas, d'une prĂ©sence impersonnelle et impitoyable qui, au fil de parcours en boucles, engendre progressivement la panique. Le terme doit ĂȘtre compris dans son sens Ă©tymologique de terreur », celle que provoquait, dans la mythologie grecque, la rencontre avec le dieu Pan. Dieu qui Ă©gare, dĂ©mon du cauchemar, errant dans les lieux et les forĂȘts solitaires, il symbolise les violences de l'instinct et de l'Ă©ros. Ces derniĂšres sous-tendent le film, avec l'histoire des enfants assassinĂ©s et la dĂ©couverte des dents arrachĂ©es, puisque la dent est gĂ©nĂ©ralement reconnue comme symbole d'Ă©nergie vitale et sexuelle. Dans le lignage de DĂ©livrance J. Boorman pour l'errance pĂ©rilleuse dans la forĂȘt et le dĂ©bat entre culture, technique et nature, de Twin Peaks D. Lynch et M. Frost pour le thĂšme de la vĂ©ritĂ© ultime cachĂ©e dans les profondeurs de la forĂȘt, de La Nuit des morts-vivants G. Romero pour l'efficacitĂ© du style documentaire appliquĂ© Ă  la description des tremblements psychiques, Le Projet Blair Witch enrichit Ă  son tour le traitement cinĂ©matographique de la sorcellerie il rappelle la rĂ©alitĂ© des puissances de la nature qui, pour peu qu'on les ignore, se muent en puissances de cauchemar. Le retour du refoulĂ© se voit spĂ©cifiĂ© et adaptĂ©. La mise en scĂšne de personnages disparus dans l'angoisse absolue pour avoir voulu devenir des professionnels de l'image, donc de la reprĂ©sentation, confĂšre Ă  la sorcellerie l'efficience d'un outil critique appliquĂ© Ă  la culture mĂ©diatique, dont les agents sont portĂ©s Ă  consacrer la mise en distance du rĂ©el comme valeur exclusive. Rosemary's Baby avait ouvert les vannes. À cĂŽtĂ© des Dario Argento Suspiria, Inferno, Ken Russell Les Diables, Brian De Palma Carrie, David Cronenberg Dead Zone, Tim Burton Sleepy Hollow, se distingue la constellation des films Ă  sujet mĂ©diĂ©val. L'affinitĂ© entre Moyen Age et sciences occultes tient Ă  des stĂ©rĂ©otypes historiques aussi bien qu'Ă  des connotations symboliques temps mĂ©diĂ©vaux, magie, sorcellerie Ă©voquent un univers rĂ©glĂ© par des lois naturelles diffĂ©rentes, par des perceptions, des logiques et des valeurs autres que celles de la raison figure collective de la sorciĂšre, image symbolique de la compulsion Ă©rotique, avec son cortĂšge de fascinations et d'angoisses, fait l'objet de divers traitements fonctionnels et esthĂ©tiques. P. A. De Macedo rĂ©alise un conte de distraction, sorte de lai fĂ©erique diabolisĂ© avec La MalĂ©diction de Marialba 1989. B. Tavernier, au contraire, procĂšde, dans La Passion BĂ©atrice 1988, Ă  la mise en scĂšne documentaire de la jeteuse de sorts vision forte des nƓuds dans l'arbre sec, consultation dans la grotte - qui porte un vĂ©ritable regard sociologique sur la condition des exclus et des rĂ©prouvĂ©s au Moyen Age -, puis mise Ă  morts sur un bĂ»cher de bois humide qui met longtemps Ă  faire son Ɠuvre. Le supplice du bĂ»cher est une scĂšne Ă  faire » toujours influencĂ©e dans sa signification par les travaux de l'historien Michelet, au XIXe s. Ce groupe de films met moins en scĂšne la sorcellerie que l'accusĂ©e de sorcellerie. La sorciĂšre» est la victimes dĂ©signĂ©e des injustices, le bouc Ă©missaire de l'ignorance populaire ou savante devant le mal et les flĂ©aux collectifs tels que la famine et la peste. En tĂ©moignent, dans Le SeptiĂšme Sceau d'Ingmar Bergman 1956, la compassion du chevalier qui joue aux Ă©checs avec la Mort pour la jeune fille prĂ©cipitĂ©e dans les flammes, la compassion aussi de Juan Buñuel, rĂ©alisateur de Leonor 1975, pour une innocente accusĂ©e de sorcellerie. Le Moine et la SorciĂšre, de Suzanne Schiffman 1986, ne s'achĂšve pas dans le drame, mais dĂ©crit l'inquisition subie par une jeune femme qui sait soigner parce qu'elle connaĂźt les simples. C'est sur la persĂ©cution exercĂ©e par les tenants du dogme religieux, au nom de Dieu et du Christ, que s'achĂšve Le Nom de la rose, de Annaud 1986, avec scĂšnes rĂ©alistes de question et bĂ»cher final. Sont accusĂ©s de sorcellerie une jeune paysanne, victime de sa sensualitĂ© naĂŻve, puis un moine Ă©trange, Ă  la fois demeurĂ© et illuminĂ©. L'inquisiteur Bernardo Gui reprĂ©sente un monde qui sera bientĂŽt remplacĂ© par les temps de la Renaissance. 1492, de R. Scott, commence lĂ  oĂč s'achĂšve Le Nom de la rose les bĂ»chers de la Sainte Inquisition, des femmes encore, des aveux de commerce avec le Diable extorquĂ©s, dans la panique, le supplice du garrot, les flammes, la nuit, la foule, le vacarme. R Scott montre en contrepoint, par le regard de Christophe Colomb, les horizons ocĂ©aniques, la promesse d'autres terres, la naissance d'un autre grand emblĂšme des sciences occultes au Moyen Age est le personnage lĂ©gendaire de Merlin l'Enchanteur, accompagnĂ© de la fĂ©e Morgane. Parmi ses nombreuses apparitions au cinĂ©ma, dont Merlin l'Enchanteur de Walt Disney The Sword in the Stone, 1963 ou encore deux films d'humour qui confrontent magie mĂ©diĂ©vale et technologie moderne au bĂ©nĂ©fice de celle-ci - Un cosmonaute Ă  la cour du roi Arthur R. Mayberry,1979 et A Knight in Camelot 1995 -, J. Boorman dĂ©veloppe dans Excalibur 1981 une vĂ©ritable rĂ©flexion sur la nature des sciences occultes. Il oppose le folklore superficiel des potions magiques Ă©laborĂ©es par Morgane Ă  la connaissance par Merlin des arcanes de la nature, la forestiĂšre et l'humaine. Merlin sait dĂ©celer, sous les apparences visibles, la prĂ©sence active du dragon », une sorte de libido impersonnelle. L'enchanteur symbolise un savoir collectif, universel mais voilĂ© ; les performances dans le dĂ©fi aux lois naturelles n'en sont que le symptĂŽme et la consĂ©quence. En termes de psychologie analytique Jung, la sorciĂšre incarnĂ©e dans Excalibur par Morgane reprĂ©sente les aspects nĂ©gatifs de l'inconscient, le refoulĂ© destructeur manifestĂ© par une nĂ©vrose de pouvoir. Merlin reprĂ©sente les puissances d'un inconscient complexe, agitĂ© de tensions contraires, structurĂ© par de grands archĂ©types. Ses tours de magie, qui opĂšrent non par des objets ou des substances mais par la seule puissance de la parole, symbolisent les pouvoirs acquis par la partie consciente du psychisme lorsqu'elle sait Ă©couter les avertissements ou mettre Ă  profit les conseils» venus des profondeurs. MĂȘme lorsque Merlin devient lui-mĂȘme la victime de Morgane, pour lui avoir livrĂ© les paroles du charme ultime, et se retrouve enserrĂ© dans un piĂšge de cristal, sa voix ne cesse de soutenir le roi Arthur et son ombre de dĂ©jouer les sortilĂšges de la ChandĂšs maĂźtre de confĂ©rences, universitĂ© de Limoges et Flore ChandĂšs LicenciĂ©e Ăšs-lettres et arts du spectacle.Buffy contre les vampires
Denysde BĂ©chillon : Avec MĂ©lenchon, ce sera Alice au pays des merveilles juridiques. Les enfants terrifiĂ©s se rĂ©fugient dans les mondes magiques construits Ă  leur mesure, oĂč tout est
Vous cherchez un thĂšme de mariage original
 ça risque de vous plaire ! Je travaille en ce moment des extraits d’Alice aux pays des merveilles avec un de mes Ă©lĂšves
 du coup, j’ai pensĂ© Ă  la dĂ©coration
 et depuis quelques jours mes yeux se rĂ©galent de ces belles images ! Vous pensez que c’est un thĂšme trop enfantin pour un mariage ? tsss regardez la suite
 Le thĂšme Alice aux pays des merveilles peut ĂȘtre dĂ©clinĂ© de plusieurs façons, avec le cĂŽtĂ© candide d’Alice, pastelle, vintage mais Ă©galement trash et sexy si on pense Ă  Tim Burton ou Ă  la reine de coeur
 Ce que j’aime par-dessus tout c’est le cĂŽtĂ© vintage ! Oui j’aime toute la romantique du mariage, le cĂŽtĂ© classique mais avec une touche et pas des moindres d’originalité  d’un autre cĂŽtĂ©, quand je vois les images
 je reviens vite sur mes positions et le choix s’avĂšre plus difficile ! Le lieu de rĂ©ception L’idĂ©al est de pouvoir recevoir en extĂ©rieur, dans un grand parc, avec de la verdure, des arbres, des terriers de lapins . Que diriez-vous de dresser la table sous un grand arrbre ? Vous indiquerez le chemin Ă  vos invitĂ©s Ă  l’aide de grosses pancartes. Les faire-parts Le lapin et sa montre Ă  gousset pour indiquer l’heure de la cĂ©rĂ©monie ou de la fĂȘte ? On peut Ă©galement reprend l’image de la carte Ă  jouer en glisser une dans vos faire-parts ? La robe de mariĂ©e, les tenues LĂ  vous avez le choix entre les teintes pastelles ou colorĂ©es, le bleu et le blanc, la fraĂźcheur d’Alice ou le cĂŽtĂ© beaucoup plus sexy en rouge et noir de la reine
 A vous de voir ce qui vous correspond le mieux. Et si le mariĂ© portait un chapeau et une montre Ă  gousset ? La dĂ©co Des cartes Ă  jouer sur les tables, accrochĂ©es par du fil de pĂȘche en guirlandes dans les arbres, les personnages du film pour les noms de table. Et on n’oublie pas les chandeliers, les horloges, les montres, des grosses clĂ©s, les miroirs
 On chine des tasses et soucoupes vintage ou on demande aux mamies du quartier. Des marque-places avec des clĂ©s, des sachets de thĂ©, des cartes Ă  jouer, 
 Et non par pitiĂ©, un lapin est un animal, pas un Ă©lĂ©ment de dĂ©coration
 Une cage Ă  oiseaux blanche ou le chapeau du Chapelier en guise d’urne. Des fleurs ! de grosses fleurs ! des roses, des pivoines, des hortensias, 
 Les Animations et cadeaux Et pourquoi pas une partie de croquet ? so chic non ? Bon si vous arrivez Ă  trouver un lapin qui parle ou un chat de Chesrire,
 je veux voir ça 😉 Pour les cadeaux aux invitĂ©s, pourquoi ne pas leur offrir de jolis sachets de thĂ©s ? ça change des dragĂ©es. N’oubliez pas les clĂ©s vintages que vos invitĂ©s pourront conserver longtemps
 Les photos Avec un thĂšme original comme Alice, on ose ! on fait des photos avec le chapeau du Chapelier fou, des fausses moustaches, 
 on met aussi un grand cadre dĂ©corĂ© par vos soins Ă  disposition des invitĂ©s pour qu’ils posent Ă  l’intĂ©rieur. Eat-me ! Drink-me ! On s’inspire de la fameuse tea party » ! A l’apĂ©ritif, on se plonge dans l’ambiance avec de jolies coupes une soupe de Champagne avec des framboises glacĂ©es sur lesquelles vous pourrez accrocher des Ă©tiquettes Drink me » ou Bois-moi ». Pourquoi ne pas prĂ©senter le cocktail dans une tasse gĂ©ante ? Un candy bar colorĂ©, des macarons et la piĂšce montĂ©e de macarons of course !, des cupcakes ! Le tout agrĂ©mentĂ© de belles Ă©tiques Eat-me » ou Mange-moi » Quelques photos bonus pour le plaisir des yeux ! Sources The wedding tea room, Wedshare, Tamiz Photography, Rock my wedding, A wedding cake blog, Recycle bride, Elisabethannedesign, Every last detail, Emmaline Bride, Olivia Brabbs. Et vous ? ça serait plutĂŽt Alice ou Reine de Coeur ? Commentaires Commentaires
Aliceau Pays des Merveilles, 130 Ă©nigmes d'Alice au pays des merveilles, Gareth Moore, Larousse. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de rĂ©duction ou tĂ©lĂ©chargez la version eBook. Le thĂšme de mariage Alice aux pays des merveilles est un thĂšme que j’adore pour son excentricitĂ©, son cĂŽtĂ© un peu mystĂ©rieux, dĂ©jantĂ© et son champ dĂšs possibilitĂ©s. MĂ©lanie et Mehdi avaient Ă  cƓur de faire de leur mariage un moment de partage unique qui devait forcĂ©ment se retranscrire dans leur invitation. C’est un faire-part de mariage sur-mesure qui s’ouvre en 3 volets, fermĂ© par une cordelette et accompagnĂ© d’une clĂ© en relief pour inviter les convives Ă  ouvrir leur invitation afin d’y dĂ©couvrir le programme des festivitĂ©s dans un design plutĂŽt rĂ©tro ! Les cartes de jeux sont les diffĂ©rents coupons dĂźner, plan et rĂ©ponse accrochĂ©es au faire-part par un petit ruban rouge. Dans un prochain post, je vous monterai la superbe dĂ©coration de mariage de M&M qui a marquĂ© les esprits des invitĂ©s c’est juste whaoouuuu 😉 Faire-part de mariage sur-mesure Alice aux pays des merveilles kraft, rouge, noir, clĂ© coupon dĂźner, coupon rĂ©ponse, coupon plan Faire-part de mariage sur-mesure Alice aux pays des merveilles kraft, rouge, noir, clĂ© coupon dĂźner, coupon rĂ©ponse, coupon plan Faire-part de mariage sur-mesure Alice aux pays des merveilles kraft, rouge, noir, clĂ© coupon dĂźner, coupon rĂ©ponse, coupon plan Faire-part de mariage sur-mesure Alice aux pays des merveilles kraft, rouge, noir, clĂ© coupon dĂźner, coupon rĂ©ponse, coupon plan
\n\n faire part alice au pays des merveilles
Alicequi, par un bel aprĂšs-midi d'Ă©tĂ©, a glissĂ© au fond du puits vertigineux des rĂȘves. Nous voici entraĂźnĂ©s Ă  sa suite au "Pays des Merveilles", dont chaque recoin cache une surprise oĂč se mĂȘlent logique et absurde. Et, comme Alice trop grande ou trop petite, nous ne cessons jamais de nous Ă©tonner!Un choix d'extraits annotĂ©sDes Personnalisez avec le texte de votre choix. Si vous ne souhaitez pas ajouter de coupon supplĂ©mentaire ou une impression au verso de la pochette ou invitation, je les personnalisez pas. Coupon supp 0,30 cts Impression verso pochette 0,40 cts ContrĂŽle de votre crĂ©ation Optez pour l’option contrĂŽle de votre crĂ©ation, nous vĂ©rifierons que tout est parfait sur votre papeterie disposition, couleur, qualitĂ©. L'atelier prend le relais Si vous souhaitez une personnalisation plus poussĂ©e, l’atelier prend le relais. Cela comprend un changement de fond, re-concevoir le design, changer les Ă©lĂ©ments non modifiables sur le concepteur. Uilisez le concepteur pour nous transmettre votre texte tout de mĂȘme. Impression verso invitation 0,30 cts ï»ż29aoĂ»t 2014 - DĂ©couvrez le tableau "Fair-Part Alice" de AccAd Ponne sur Pinterest. Voir plus d'idĂ©es sur le thĂšme alice au pays des merveilles, pays des merveilles, alice aux pays des merveilles.
Collection ALICE AU PAYS DES MERVEILLES Assumez votre cĂŽtĂ© dĂ©calĂ© ! Alice au pays des merveilles est un thĂšme Ă  la fois extravagant, fantastique et exubĂ©rant, qui sĂ©duit pas son cĂŽtĂ© dĂ©calĂ©. Suivez-nous dans notre version de cette cĂ©lĂšbre histoire ! Faire-part et invitation Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Invitation – ALICE ROSE – 25,00€ Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Invitation – ALICE – 1,40€ Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Faire-part – ALICE FLEURI A6 – Personnaliser 3,80€ Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Faire-part – ALICE FLEURI – Personnaliser 5,50€ Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Save the Date – GOUSSET – Personnaliser 5,50€ Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Faire-part – ALICE AU PAYS DES MERVEILLES – Personnaliser 3,70€ Les tampons Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Tampon – Ouvrez-moi 9,00€ Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Tampon – Mariage Lapin Alice 23,00€ – 35,00€ Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Tampon – Lapin blanc 10,00€ Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Tampon – Lapin blanc 2 10,00€ Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Tampon – Lapin Ă  la trompette 10,00€ Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Tampon – Citation Alice 23,00€ – 35,00€ Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Tampon – Jeux de carte 18,00€ Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Tampon – Chat Cheshire 23,00€ – 35,00€ Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Tampon – Tic Tac Mariage Alice 23,00€ – 35,00€ Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Tampon – Marque place Alice 9,00€ La papeterie du jour-j et les goodies Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Affiche Ă  empreinte – ALICE AU PAYS DES MERVEILLES – 12,00€ Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Marque-place, Ă©tiquettes – ALICE AU PAYS DES MERVEILLES – 5,50€ – 8,00€ Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Etiquette DRINK / EAT ME Alice au pays des merveilles 3,50€ Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Menu – ALICE AU PAYS DES MERVEILLES – Rose + cartes 1,50€ – 3,00€ Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Cake topper – EAT ME – 14,00€ Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Menu – ALICE FLEURI – 1,50€ – 3,00€ Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Etiquettes – ALICE AU PAYS DES MERVEILLES – 5,50€ – 8,00€ Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Marque-place – ALICE AU PAYS DES MERVEILLES – 7,00€ – 10,00€ Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Menu – ALICE AU PAYS DES MERVEILLES – Arbre + cartes 1,50€ – 3,00€ Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Certificat d’union ALICE FLEURI Personnaliser 10,00€ Remerciement Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Remerciement – ALICE FLEURI – Personnaliser 1,40€ Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Remerciement – ALICE 1 – 1,40€ Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Tampon – Merci beaucoup – 10,00€ Ajouter Ă  ma Wishlist Ajouter Ă  ma Wishlist Remerciement – ALICE 2 – Personnaliser 1,40€ EXEMPLE DE PERSONNALISATION
Alicedevra faire un choix. Acceptant le Pays des Merveilles, elle accepte sa part de rĂȘve et affronte le monstre. Le dĂ©cor du combat est un jeu d’échec gĂ©ant et les couleurs sont le blanc et l’orange avec le gris dominant. Tim Burton rĂ©alise une Ɠuvre au noir d’oĂč sortira la lumiĂšre. Alice change la grisaille en couleur ; elle est un alchimiste Ă  sa façon. A l’issue du Alice ne dort plus. Étendue sur sa couchette, elle attend, les yeux grands ouverts. BientĂŽt, le signal du rĂ©veil va retentir. La couverture de laine la gratte ; elle sent le moisi. Elle n'y avait jamais fait attention avant de sortir et de dĂ©couvrir les odeurs de l'extĂ©rieur. Un sifflement strident l'arrache douloureusement Ă  ses pensĂ©es. Au-dessus et en dessous d'elle, les autres s'agitent aussitĂŽt. La jeune femme rĂ©cupĂšre le tas de vĂȘtements Ă  ses pieds et attend son tour pour descendre. Pas un bonjour, pas un regard... Pas nĂ©cessaire. Rapidement, elle s'habille et enfile ses bottes avant de rejoindre la colonne de ses congĂ©nĂšres, en marche vers le rĂ©fectoire. Les murs du couloir qui y mĂšne suintent l'humiditĂ©. Au plafond, des nĂ©ons projettent une lumiĂšre crue et clignotante qui tranche avec l'obscuritĂ© permanente du dortoir. Dans ce qui leur sert de cantine, l'odeur de gazole se mĂȘle aux relents de sueur et aux remugles du gruau infĂąme qu'on leur sert. C'Ă©tait un parking sous-terrain, autrefois, mais aujourd'hui il n'abrite plus aucune voiture. Elles ont cĂ©dĂ© la place Ă  des rangĂ©es de tables et de bancs oĂč chacun s'installe en silence. Ici sont rĂ©unis ceux qui n'ont pas les moyens d'accĂ©der aux niveaux infĂ©rieurs du complexe. Dehors, s'ils trouvent de quoi se le payer, ils pourront prĂ©tendre Ă  descendre dans les profondeurs de la terre, oĂč la vie est plus confortable et mieux prĂ©servĂ©e des retombĂ©es radioactives. Mais, depuis des annĂ©es dĂ©jĂ , il n'y a plus grand-chose Ă  trouver nulle part... Alice quitte le rĂ©fectoire et s'engage dans le dĂ©dale rejoignant les Ă©gouts. Il faut aller toujours plus loin pour espĂ©rer faire une dĂ©couverte. Certaines galeries ont Ă©tĂ© creusĂ©es Ă  bras d'homme, crĂ©ant un vĂ©ritable labyrinthe qui serpente bien au-delĂ  du complexe. La jeune femme est loin d'en connaĂźtre chaque recoin, mais elle a suffisamment de repĂšres pour ne pas s'y perdre. Elle n'espĂšre plus vraiment trouver quoi que ce soit ; la derniĂšre fois qu'elle est rentrĂ©e les bras chargĂ©s de boĂźtes de conserve, on l'a assommĂ©e dans l'obscuritĂ© d'un dĂ©dale pour lui voler son butin. En rĂ©alitĂ©, ce que cherche Alice, ce sont les vieilles demeures et les traces de la vie d'avant qui y perdurent. Elle ne l'a pas connue, cette vie. Elle est nĂ©e dans le complexe il y a vingt ans et n'a aucun souvenir de ses parents. En rampant, elle s'engage dans un boyau creusĂ© Ă  mĂȘme la craie. Il dĂ©bouche dans une cave, vide, Ă©videmment. Alice remonte l'escalier vermoulu. La maison, glaciale, baigne dans une lueur grise. Par les fenĂȘtres sales, elle distingue le ciel plombĂ©. L'atmosphĂšre saturĂ©e de cendres ne laisse plus filtrer les rayons du soleil depuis le 26 avril 1986, depuis la catastrophe nuclĂ©aire qui n'a pu ĂȘtre Ă©vitĂ©e et qui les oblige depuis Ă  se terrer. Dans le couloir, quelques photos encadrĂ©es tĂ©moignent de ce passĂ©. Il faut enlever trente-cinq annĂ©es de poussiĂšre pour mieux les voir ; figĂ©s dans le temps, les visages y affichent des sourires insouciants... À l'Ă©tage, des posters de chanteurs des annĂ©es 80 ornent encore les murs d'une chambre vide. Alice monte au grenier. Rien ici non plus. Pourtant, quelque chose attire son attention dans le fond de la piĂšce. Contre une poutre en chĂȘne, une psychĂ© reflĂšte la faible lumiĂšre qui filtre Ă  travers les lucarnes. La jeune femme s'en approche. Pourquoi ne l'a-t-on pas emmenĂ©e ? Du bout du pied, elle tente de dĂ©placer le miroir qui reste inamovible. Elle souffle la poussiĂšre pour mieux distinguer sa silhouette ; jamais elle ne s'Ă©tait contemplĂ©e ainsi, des pieds Ă  la tĂȘte. Son image l'intrigue. Elle effleure son double quand tout Ă  coup, la surface dure se dĂ©robe et ses doigts passent Ă  travers le miroir. Vivement, Alice ramĂšne sa main contre sa poitrine, contre son cƓur qui s'emballe. Aurait-elle rĂȘvĂ© ? Sans quitter des yeux son reflet, elle s'efforce de maĂźtriser sa respiration et la frayeur finit par cĂ©der la place Ă  la curiositĂ©. De nouveau, elle s'approche, si prĂšs cette fois qu'Ă  chacune de ses expirations un halo de buĂ©e se forme sur la glace. De l'index, elle y trace des figures, puis pose ses deux mains bien Ă  plat. La jeune femme frĂ©mit en sentant le verre froid vaciller puis disparaĂźtre sous la pression exercĂ©e. Alors, elle laisse son corps entier passer Ă  travers le miroir. C'est le mĂȘme grenier, sans l'ombre d'un doute. Pourtant, celui-ci est encombrĂ© de caisses et de cartons soigneusement rangĂ©s et une lumiĂšre dorĂ©e coule Ă  flots des lucarnes. Le souffle coupĂ©, Alice se place sous l'une d'elles. Impossible de fixer sans pleurer cette boule jaune qui brille puissamment dans un ciel d'un bleu incroyable ! De ses mains, elle doit se protĂ©ger du rayonnement tant il est aveuglant. Son attention se reporte ensuite sur les particules brillantes qui dansent tout autour d'elle. C'est tellement beau ! Et cette chaleur qu'elle ressent sur son visage... Soudain, un bruit, en bas, la tire de son Ă©bahissement. Il y a quelqu'un dans la maison. * CĂ©lia Ă©merge langoureusement d'un doux sommeil rĂ©parateur. Dehors, les oiseaux chantent et la lumiĂšre dorĂ©e qui filtre Ă  travers les persiennes promet une belle journĂ©e ensoleillĂ©e. Pourtant, la jeune femme rechigne Ă  se lever et prĂ©fĂšre rester encore un peu lovĂ©e sous sa couette chaude et moelleuse. Seule la tonalitĂ© cristalline de son portable parvient Ă  la tirer de sa paresse. Une nouvelle notification de son rĂ©seau social favori. Mathilde, sa principale rivale, a dĂ©jĂ  publiĂ© trois posts ce matin... Plus de temps Ă  perdre au lit ! Si elle la laisse faire, elle va lui rafler tous ses followers. CĂ©lia enfile une Ă©lĂ©gante robe de chambre en soie rose poudrĂ© et file Ă  la cuisine. Son premier post de la journĂ©e portera sur les bienfaits d'un petit dĂ©jeuner sain et Ă©quilibrĂ© thĂ© blanc aux myrtilles et fleurs de sureau, orange pressĂ©e, yaourt grec saupoudrĂ© d'amandes et de cranberries. Des produits bio issus d'une agriculture raisonnĂ©e, respectueuse de l'environnement. Pour son bain, la jeune femme laisse couler l'eau brĂ»lante et verse les sels parfumĂ©s qu'elle a elle-mĂȘme Ă©laborĂ©s Ă  partir d'une recette trouvĂ©e sur internet. La vapeur a envahi la piĂšce. Avec dĂ©lice, l'influenceuse se glisse dans le liquide chaud et colorĂ©. Il faut qu'elle rĂ©flĂ©chisse Ă  ce qu'elle va porter, ce soir. Il n'y a pas de thĂšme imposĂ©, elle doit se montrer originale... À peine l'eau tiĂ©die, elle sort et s'enroule dans une Ă©paisse serviette Ă©ponge bleu pastel. Debout dans son dressing, CĂ©lia se laisse gagner par l'inquiĂ©tude. Elle ne sait pas du tout quelle tenue choisir... Les tiroirs sont ouverts et vidĂ©s, les cintres dĂ©crochĂ©s et les tenues rĂ©pandues sur son vaste lit Ă  baldaquin. AtterrĂ©e, la jeune femme est contrainte de constater qu'il n'y a lĂ  rien qui puisse convenir. Il lui faudrait faire les boutiques, mais depuis une semaine, elle prĂŽne sur les rĂ©seaux le refrĂšnement des pulsions de consommation, pour le bien de la planĂšte. Son visage boudeur s'illumine enfin quand il lui vient une idĂ©e gĂ©niale. Dans le grenier, il y a une vieille malle qui regorge des tenues de soirĂ©e de son arriĂšre-grand-mĂšre. CĂ©lia revoit les paires de gants en satin, les robes courtes Ă  franges brodĂ©es de sequins, les colliers de perles et autres boas Ă  plumes. Le vintage est Ă  la mode, ce sera parfait ! Ravie, elle monte Ă  toute allure les marches bien cirĂ©es et pĂ©nĂštre dans les combles Ă  la recherche de la fameuse malle. À l'intĂ©rieur, elle retrouve les merveilles espĂ©rĂ©es, soigneusement rĂ©parties dans des boĂźtes en carton garnies de sachets de lavande, dĂ©licatement pliĂ©es dans du papier de soie. Elle dĂ©plie une Ă©lĂ©gante robe noire qu'elle porte aussitĂŽt devant elle et va se poster face Ă  la psychĂ© pour admirer son reflet. Sa mine satisfaite se fige tout Ă  coup et ses sourcils bien tracĂ©s se froncent lĂ©gĂšrement. Elle a dĂ» mal voir... Tandis que CĂ©lia se penche davantage pour scruter le miroir, une silhouette apparaĂźt juste derriĂšre elle. * Un cri aigu sort de sa bouche et elle lĂąche sa jolie petite robe noire en se retournant. Alice voit l'incomprĂ©hension dĂ©former ce visage trop parfait, puis ses mains Ă  elle, crasseuses, pousser cette fille et la faire disparaĂźtre Ă  travers le miroir. Elle ramasse le vĂȘtement restĂ© au sol et en entoure son poing. LavĂ©e, coiffĂ©e et habillĂ©e, elle lui ressemblera beaucoup Ă  cette fille au teint Ă©clatant et aux cheveux brillants, elle en est certaine. Un sourire fleurit sur son visage blafard et Alice brise la glace.

Rencontrezune chenille gĂ©ante, un chat qui joue du jazz, oĂč vous jouerez au criquet avec la Reine, et oĂč vous pouvez tout faire. Mais n’oubliez pas une seule rĂšgle: revenez dans 60 minutes sinon la porte disparaĂźtra et vous resterez au pays des merveilles pour toujours. Alice au pays des merveilles : un thĂšme propice Ă  l’imagination

AndromĂ©da L. BlakeAdminFanatique d’hĂ©moglobineAvatar Ashley BensonMessages 347Date d'inscription 29/03/2020On essaie de cacher nos sentiments mais on oublie que nos yeux parlentAnita & AndromĂ©daC’était courant du mois de mars que j’avais eu les premiers indices, ou tout du moins que j’avais commencer Ă  me poser les bonnes questions. Les indices eux Ă©taient prĂ©sents depuis un moment, je pourrais mĂȘme dire qu’il se baladait sous mon nez sans que mon esprit accepte d’y prĂȘter attention. CassiopĂ©e Ă©tait une de mes descendante, je l’avais moi mĂȘme sauvĂ© de celui qui l’a transformĂ©e. Mais premiĂšre preuve d’altruisme et c’est sĂ»rement lĂ  que tout Ă  dĂ©rapĂ© finalement. Je l’apprĂ©cie plutĂŽt bien la jeune vampire, mais ça s’arrĂȘtait lĂ . Il paraĂźt que c’est souvent ce qui paraĂźt le plus gros qui passe inaperçus. Pour une fois mĂȘme moi, amatrice de finesse je suis prĂȘte Ă  approuver. Ma camarade de chambre, Anita
 Elle porte pourtant le nom de Blake. Il faut croire que j’étais un peu trop centrĂ©e sur mes problĂšmes d’alimentation pour y prĂȘter attention. Tant et si bien que j’avais fini par mettre cette similitude sur le dos du hasard. Puis
 Il y Ă  eu ce professeur. Asher Chardonneret. Un nom bien français pour une histoire qui y puise effectivement ses origines. En 1780 pour ĂȘtre exacte, peut aprĂšs mes 17 ans. Cette nuit oĂč il Ă  avouĂ© m’avoir transformĂ© en vampire. Une vengeance
 Qui devait Ă©galement atteindre celle dont j’étais la suivante
 Celle qui, si mes thĂ©ories actuelles s’avĂšrent exacte aurait dĂ» m’en apprendre plus sur la vie de chasseur. Au lieu de ça je devint vampire, arme de l’empereur
 et vous connaissez la suite de l’histoire. Cette histoire qui nous mĂšne ici, Ă  ma vie aprĂšs toutes ces annĂ©es. Qui pourtant me laisse surprendre par un regain Ă©trange d’émotions inexpliquĂ©es. Ces sorciĂšres n’avaient-elles pas pourtant dĂ©clarer que j’avais trop jouer Ă  allumer et Ă©teindre celle-si pour qu’elles puissent totalement revenir ? Pourtant
 Ce turn off qui me servait Ă  devenir le ripper me permet aujourd’hui de retrouver mon Ă©quilibre. Le Boucher ayant visiblement Ă©tĂ© domestiquĂ© par un loup. Mais le constat Ă©tait bien lĂ , cette part d’humanitĂ© Ă©tait devenue trop encombrante aprĂšs toutes ces annĂ©es sans en avoir Ă©tĂ© usagĂšre. On aurait pu penser que le petit sortilĂšge de Bran n’aurait plus eu pour moi la moindre importance aprĂšs ça. Pourtant, cette idĂ©e ne m’était pas sortit de la tĂȘte. Plus qu’un quelconque sens de la familles ces coĂŻncidences » m’avaient quelque peut touchĂ©es dans mon amour propre. Mais avant de tenter d’en apprendre d’avantage je devais annoncer le jeux aux principaux concernĂ©s. Les prĂ©sentations avec Nohan avaient Ă©tĂ© faites, et
 il m’avait pas déçus ce sale gamin caractĂ©riel. Il a tout gardĂ© du parfait caractĂšre que j’incarne. J’aurais peut ĂȘtre dĂ» remarquer cette Ă©trange façon de nous comprendre, me dire qu’il Ă©tait Ă©trange que dans l’époque actuelle il me soit encore capable de rencontrer quelqu’un qui semble me comprendre rĂ©ellement. Il m’aura fallut plus de temps pour apprĂ©hender la nouvelle. Puis finalement, l’extinction des feux sur mon humanitĂ© aura rendu les choses plus simples Ă  envisager. Le jour J Ă©tait arrivĂ©. La famille Blake, allait officiellement ĂȘtre rĂ©unie. Non pas une simple descendante. Mais cette petite Anie, cette petite sƓur adorable qui avait presque disparut dans les mĂ©andre de mes souvenirs. Faiblesse de la mĂ©moire humaine
 Cette petite sƓur dont je n’avait mĂȘme gardĂ© que le surnom
 Anie
 Jusqu’à en oubliĂ© son vĂ©ritable prĂ©nom. Pourtant elle Ă©tait lĂ , devant moi. Étrangement, j’avais presque l’impression de pouvoir dire que ma Alice Ă  moi Ă©tait enfin rentrĂ©e
 Sans que je ne l’ai vraiment chercher. J’ignorais comment la vampire prendrait la nouvelle, mais quoi qu’il arrive aujourd’hui serait le grand jour. A cette occasion je lui avais donnĂ© rendez-vous au vieux moulins en dĂ©but de soirĂ©e. Les nuits Ă©taient encore fraĂźches et sans savoir pourquoi, sĂ»rement par habitudes mĂȘmes les vampires semblaient prĂ©fĂ©rĂ© le confort de la chaleur
 De cette maniĂšre j’était Ă  peut prĂšs certaine que nous serions en paix. J’ignore encore quel genre de duo formerons les sƓurs Blake. Du genre craint et assumĂ© ? Ou secret et dangereux ? L’avenir nous le dirait bien rapidement car je perçoit enfin sa silhouette qui se dĂ©tache de l’obscuritĂ©. Te voilĂ  ! J’espĂšre que ça te dĂ©range pas de prendre l’air ce soir ma Belle ! » Je lui fais signe de me rejoindre sur l’un des ou fauteuils installĂ©es , ou oubliĂ©s prĂšs de moi. J’allais avoir beaucoup de choses Ă  lui dire. Étrangement j’étais prĂȘte Ă  y mettre certaines formes, un certain tact. Mais peut ĂȘtre est-ce aussi seulement que notre relation est plus basĂ©e sur l’intuition, l’instinctif et le naturel. Une comprĂ©hension qui semble mĂȘme allĂ© au-delĂ  de ma soit disant humanitĂ©. Code by Kah!an InvitĂ©InvitĂ©outfit-Peignons ces roses en rougeDu plus sombre des rougesIl faut les peindreCoĂ»te que coĂ»teSans en perdre une gouttePeignons ces rosiers en rougePeignons ces rosiers en rouge*Anita chantonnait tranquillement en arrachant la carotide d'un vilain monsieur qui lui avait demandĂ© de l'argent et alors qu'elle refusait, il avait dit de vilains mots. Donc, Anita s'Ă©tait excusĂ©e et avait prĂ©tendue pour se rattraper l'inviter Ă  un repas. Ce n'Ă©tait pas faux, c'est juste que c'Ă©tait lui le repas. La petite vampire s'Ă©tait dĂ©lectĂ©e des cri d'agonie du vilain monsieur et son sang bien que pas extrĂȘmement bon restait tout de mĂȘme meilleur que celui qu'on l'obligeait Ă  boire quotidiennement. Elle sortit ensuite un petit couteau de sa poche et dĂ©coupa lentement la peau aux endroits oĂč elle avait mordue l'homme, elle pouvait encore l'entendre geindre de douleur*-Tu crois qu'Alice voit ça? Oui je suis sĂ»re qu'elle voit ça depuis sa cachette. Mais, Alice ne veut plus sortir jouer.. Elle Ă  peur depuis que de mĂ©chants monsieurs comme toi l'ont peinte en rouge.. Pauvre Alice... Ma Alice... Tu crois qu'elle reviendra? Oui bien sĂ»r qu'elle reviendra, je l'attendrais... Comme la reine blanche.. Je la retrouverais aussi j'avais trouvĂ©e son odeur dans cette ville mais... je l'ai perdue depuis.. Oui.. Je les retrouverais et on retournera au pays des merveilles avec le chat aussi..*Anita regarda l'homme qui rendait son dernier souffle et elle soupira longuement avant de le transpercer de plusieurs coups de couteaux pour le simple plaisir de le faire puis elle lĂ©cha la lame et s'en alla dans la forĂȘt en fredonnant et en sautillant tranquillement. Le regard sur les arbres, elle gambada vers l'institut Ă  vitesse humaine, elle n'Ă©tait pas pressĂ©e, par contre elle s'imisca dans sa chambre Ă  vitesse grand v pour pouvoir se changer tranquillement. Elle se dĂ©barbouilla et jeta ses vĂȘtement dans un panier qu'elle brĂ»lerait une fois changĂ©e. Elle remarqua alors un mot sur son lit et pencha la tĂȘte intriguĂ©e. Un message du chat, c'Ă©tait rare. Une invitation au vieux moulin. Peut-ĂȘtre le chat Ă©tait d'humeur joueuse? Ca tombe bien Anita l'Ă©tait aussi. Si seulement la jeune femme savait, si elle savait que ses vagues souvenirs de la reine blanche n'Ă©taient que des balbutiement "mĂ©da" un surnom donnĂ© par une enfant pour qui AndromĂ©da Ă©tait trop compliquĂ© Ă  dire, une enfant trop jeune pour que sa mĂ©moire marque la diffĂ©rence. L'odeur masquĂ©e par celle du loup mais lĂ©gĂšrement prĂ©sente. Tant d'indice qui aurait pu la mettre sur la voie de la vĂ©ritĂ©. Mais, non. La brune n'avait pas Ă©tĂ© jusque la dans la fois prĂȘte, elle embarqua le panier Ă  toute vitesse dans un coin de la forĂȘt et y mit le feu. Elle contempla quelques instant les flammes et la fumĂ©e avant de s'en aller en fredonnant Ă  nouveau. Elle Ă©tait contente de retrouver le chat, la journĂ©e Ă©tait pleine de bons moments pour une fois. Elle n'avait pas envie de se presser et profitait d'une lĂ©gĂšre brise printaniĂšre alors que le soleil avait cĂ©dĂ© la place Ă  sa soeur lunaire. Le soleil et la lune, une fraternitĂ© bien triste puisqu'ils ne pouvaient jamais briller ensemble. Anita arrivait tranquillement au vieux moulin et son regard trouva immĂ©diatement le chat. Anita avait comme toujours un regard aussi expressif qu'inexpressif. Comme si elle comprenait tout mais qu'en mĂȘme temps, elle Ă©tait une enfant perdue dans un monde d'adulte. Elle se gratta la tĂȘte doucement*-Le chat ne me dĂ©range jamais... C'est assez rare d'ailleurs que le chat me demande de venir avec lui alors, je ne vais pas me plaindre. Si le chat demande, c'est que c'est important. *Elle avança et s'installa doucement aux cĂŽtĂ©s d'AndromĂ©da. Quelque chose la gĂȘnait dans sa poche lorsqu'elle s'assit. Elle fronça les sourcils et le sortit, c'Ă©tait son petit couteau papillon qu'elle avait gardĂ©e sur elle aprĂšs s'ĂȘtre changĂ©e au cas oĂč elle avait besoin de bois pour bruler tout le panier de vĂȘtements usĂ©s. Elle observa le couteau qui semblait avoir absorbĂ© toute son attention et qui portait encore quelques traces de sang frais. Anita le porta Ă  ses lĂšvres et le sucotta doucement comme si c'Ă©tait une sucette justement plantant alors son regard dans celui de ce chat qui lui rĂ©servait une sacrĂ©e surprise. La demoiselle avait un regard vide et en mĂȘme temps emplis d'interrogations.*-Mmh alors..? Pourquoi ce rendez-vous le chat? AndromĂ©da L. BlakeAdminFanatique d’hĂ©moglobineAvatar Ashley BensonMessages 347Date d'inscription 29/03/2020On essaie de cacher nos sentiments mais on oublie que nos yeux parlentAnita & AndromĂ©daC’est toujours un plaisir de voir la jeune fille arriver quelque part, ça l’a toujours Ă©tĂ©. Elle a cette maniĂšre d’ĂȘtre diffĂ©rente quoi qu’elle fasse. De prouver sa diffĂ©rence dans sa simple façon d’ĂȘtre. De la mĂȘme maniĂšre elle Ă©tait capable de capter mon attention, elle Ă©tait intĂ©ressante la demoiselle, parfois mĂȘme passionnante. Je ne suis pas vraiment du genre Ă  m’intĂ©resser aux gens, et ces derniers temps, il est quasiment impossible pour moi de me concentrer sur une personne plus de quelques minutes. Je n’en ai pas l’envie, pas le besoin. Ceux qui m’entourent ne m’apportent aucun intĂ©rĂȘt. Pourtant avec elle s’est diffĂ©rent. J’ignore si ça vient de cette Ă©nergie qu’elle dĂ©gage. Cette sorte de lumiĂšre sombre qu’elle m’inspire. Ou si depuis tout ce temps tout est liĂ© Ă  cette fraternitĂ© ignorĂ©e. A aucun moment je ne me suis interrogĂ©e sur les raisons qui ont poussĂ© mon esprit Ă  occulter des dĂ©tails tels que ceux de mon enfance. Les interrogations, les remords, ce ne sont pas de choses qui font partit de mon quotidien. Les faits sont lĂ , les choses sont tels quels sont. A vrai dire pour moi tout ça, c’est beaucoup trop loin. Ce n’est pas aujourd’hui que je vais Ă©prouver de quelconques regret. Aujourd’hui mes prĂ©occupation sont tout autres, et se rĂ©sument finalement en une simple question. Que sera-t-elle pour moi ? Pas de futur, uniquement une interrogation sur l’avenir. En temps normal j’aurais Ă©tĂ© la premiĂšre Ă  prĂ©tendre que c’est une question pratique. Que j’ai besoin de savoir qui sont mes alliĂ©s, avant de pouvoir jouer mon prochain coup. Mais malgrĂ© l’extinction de mes Ă©motions je sais que c’est quelque chose de bien plus profond. Comme si mes organes avaient besoin de savoir pour pouvoir s’acclimater. Pourtant je n’ai jamais pensĂ© retrouver ma famille, mais aprĂšs tout
 J’ignorais qu’ELLE avait survĂ©cu. Elle avait cette habitude bien Ă  elle de me surnommer le chat, un surnom
 VoilĂ  une drĂŽle d’idĂ©e, et de mĂ©moire je me demande si elle n’est pas la seule Ă  s’y ĂȘtre risquĂ©. Je ne l’aurais sĂ»rement tolĂ©rer d’aucune autres personnes. Avec elle s’était venu naturellement
 J’avais simplement l’esprit trop occupĂ© ailleurs pour me rendre compte des signes qui se prĂ©sentaient devant nous. C’est toujours en suçotant son arme qu’elle finit simplement et doucement par en venir aux faits. Le pourquoi du comment j’avais voulut la retrouver ici, loin de tous les autres. Mais avant de commencer je prends le temps de regarder ses mimiques, j’essaie de me souvenir, de faire quelques liens. Au fond de moi il y a une forme de certitude qui s’installe, sans que je puisse vraiment expliquer pourquoi. Je ne suis plus capable de remettre en doute la magie du sorcier, aussi droguĂ© qu’il puisse ĂȘtre. LĂ  maintenant, je sais, j’en suis persuadĂ©. Il n’y aura tout simplement pas d’effusion de sentiments. Je n’en suis heureusement plus capable. Je me demande juste quel sera la rĂ©action de cette sombre princesse vampire aux royaume merveilleux. Je te prĂ©viens ça peut paraĂźtre complĂštement fou
 Mais je serais pas lĂ  si j’étais pas sure de mes sources. » Je me mordille la lĂšvre un instant. Plus a la recherche des bons mots, de la bonne formulation qu’en rĂ©elle rĂ©flexion. Techniquement, tu dois avoir une grande sƓur
 elle Ă  dĂ» quitter la maison quand tu Ă©tais encore enfant, elle est partie en France. A vrai dire
 je me demande mĂȘme si il est possible que tu te souvienne d’elle. » Je me redresse un moment, me racle la gorge. AprĂšs tout les sƓur Blake ne sont-elles pas censĂ© valoir mieux que du temps perdu Ă  tergiverser ? A tourner inutilement autour du pot, il Ă©tait temps d’abrĂ©ger. Ca peut ĂȘtre Ă©trange, mais en fait, je suis cette sƓur
 » Code by Kah!an InvitĂ©InvitĂ©*Brise printaniĂšre traversant la forĂȘt bravement et atteignant ce petit coin oĂč Anita avait rejoint la sombre AndromĂ©da. Une crĂ©ature mortellement Ă©lĂ©gante qu'il valait mieux ne jamais sous estimer sous peine d'en payer le prix et avec elle, le prix Ă©tait toujours trĂšs Ă©levĂ©. Elle Ă©tait d'ailleurs surement l'une des seules qu'Anita respectait d'un point de vue danger, l'une des rares personnes dont elle n'Ă©tait pas sĂ»re de sortir indemne d'une confrontation. De l'Ă©go? Pas du tout. Les Blake n'ont pas d'Ă©go, elle en est sĂ»re. Elle est juste consciente de son talent. La jeune femme observait donc cette blonde avec qui elle avait su crĂ©er un lien Ă©tonnamment. Elle qui depuis toujours Ă©tait assez difficile Ă  intĂ©resser et qui ne vivait qu'en marge des gens, ignorant les simples et punissant les vilains, les gens n'Ă©taient jamais que des outils, des jouets, des pions. Sauf Alice, oui, Alice ça c'Ă©tait un cas Ă  part. Alice Ă©tait diffĂ©rente, elle Ă©tait unique, Anita n'avait jamais rencontrĂ©e pareil ĂȘtre vivant en ce monde. Mais aujourd'hui, et ce depuis des siĂšcles, elle n'Ă©tait voilĂ  que cette AndromĂ©da Ă©tait apparue et les sentiments n'Ă©taient pas les mĂȘme mais, il y'avait un truc qui avait poussĂ© Anita Ă  s'en rapprocher, Ă  se lier d'une amitiĂ© Ă©trange et complexe avec elle. Elle avait pris une place dans le petit monde d'Anita, une place qui lui allait si bien et pourtant, tout Ă©tait sur le point de voler en Ă©clat. Tout allait ĂȘtre bouleversĂ©. Plus rien ne serait comme avant. Il est amusant comme de simples mots avait le pouvoir de bouleverser un monde en laissant tout les autres intact. Quelques lettres, des mots et tout est sans dessus dessous. Un seul ĂȘtre vous manque et tout est dĂ©peuplĂ©. La petite Anita allait se poser toutes ces questions et bien plus encore lorsque la discussion avancerait mais pour l'heure elle suçotait innocemment la lame du couteau papillon en regardant la blonde, impatiente de dĂ©couvrir les raisons derriĂšre ce mystĂ©rieux rendez-vous.*-Je serais plutĂŽt mal placĂ©e pour te dire que quelque chose est complĂštement fou... Et puis mĂȘme si ça l'est, en quoi est-ce mal? L'Ă©trange c'est comme le nĂ©gatif aprĂšs le O, ça ajoute un petit truc en plus toujours trĂšs bon.*Anita fronça cependant les sourcils, parce que ça ne ressemblait pas au chat d'autant tourner autour du pot. Non, le chat habituellement parlait sans voile, mĂȘme si Anita ne comprenait pas toujours ce qu'elle racontait. Elle Ă©carquilla ensuite les yeux lorsque de nul part, le chat Ă©voqua la reine blanche. La grande soeur perdue depuis si longtemps, la belle MĂ©da. Elle acquiesça vivement en regardant AndromĂ©da dans les yeux*-Oui, MĂ©da!! Comment sais-tu ça? Comment connais-tu la reine blanche?!*La suite tomba bien vite et ce fut un choc pour l'esprit de la petite Anita qui papillonna des yeux. Le chat avait si souvent changĂ© de visage, pouvait-il rĂ©ellement ĂȘtre la reine blanche qui se dissimulait sous les traits du chat*-MĂ©da...Andro...MĂ©da... Oui... C'est... Possible..*L'enthousiasme dans sa voix s'Ă©tait Ă©teint alors que son esprit analysait cette information, elle semblait avoir du mal Ă  l'assimiler et en mĂȘme temps, cela expliquait tant de choses. Cela expliquait pourquoi elle se sentait si bien aux cĂŽtĂ©s de la belle blonde, pourquoi cette chambre embaumait d'une odeur si Ă©trangement familiĂšre, si apaisante. Anita posa son couteau en se recroquevillant sur elle mĂȘme lĂ©gĂšrement*-Ce.... C'est vrai...? C'est toi...? Je... Je te cherchais depuis..... Je... C'est....*Elle se tint la tĂȘte en commençant Ă  se balancer lentement d'avant en arriĂšre les yeux clos, les voix Ă©taient si fortes, comme si la surprise avait fait sautĂ©e le contrĂŽle d'Anita sur ces voix intĂ©rieures. Elle fouilla dans sa poche et en sortit un petit pot de cachets, elle en avala quelques uns rapidement en essayant de se calmer* AndromĂ©da L. BlakeAdminFanatique d’hĂ©moglobineAvatar Ashley BensonMessages 347Date d'inscription 29/03/2020On essaie de cacher nos sentiments mais on oublie que nos yeux parlentAnita & AndromĂ©daSi il y a bien une chose que je dois admettre, c’est que je n’aurais pas pu choisir un meilleur moment pour annoncer ce genre de nouvelles. Moi, la vampire qui se refuse au niaiseries, ou Ă  l’expression de la moindre faiblesse d’ñme typiquement humaine. Sans ça, je me demande comment j’aurais pu gĂ©rer ce genre d’annonce. J’ai beau chercher Ă  ne rien ressentir, je suis toujours capable de me rendre compte de l’importance des choses. En somme c’est mĂȘme plutĂŽt simple je n’aurais pas pris le temps de lui donner rendez-vous Ă  l’écart de l’école, Ă  l’écart des autres si tout ceci ne l’était pas. Je n’ai pas simplement trouvĂ© son chat, oĂč dĂ©cidĂ© de quitter l’école pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©e. Enfin
 D’une certaine maniĂšre j’ai effectivement des choses Ă  lui apprendre sur son chat » mais il faut aussi comprendre qu’avec Anita, les mots n’ont pas forcĂ©ment le sens qu’on leur donne. Un corbeau ressemble Ă  un bureau » vous me suivez ? Mais quoi qu’il en soit, il est temps de donnĂ© au informations glanĂ©es auprĂšs de ce jeune sorcier hirsute une dimension plus rĂ©elle. Pour se faire je ne vois guĂšre d’autres solutions que d’en faire l’annonce officieuse. Il faut dire que pour le cotĂ© officiel les cartes serons entres les mains de ma camarde de chambre. Je ne me suis pas posĂ©e beaucoup de questions sur ses rĂ©actions. L’anticipation des Ă©motions ne fait clairement plus partit de mon champ de compĂ©tences, hormis vis Ă  vis d’un soucis de praticitĂ©. Je me doutais que l’annonce risquais de faire du bruit, d’oĂč la nĂ©cessite de nous trouvĂ© un petit coin tranquille. Mais concernant le reste
 Disons que je me rĂ©servais inconsciemment la faut dire qu’on a jamais vraiment Ă©tĂ© du genre Ă  parlĂ© de notre passĂ© toutes les deux, et encore moins de cette Ă©poque rĂ©volue oĂč nous Ă©tions humaines. Anita est une vampire, et aussi fou que cela puisse paraĂźtre, si il y a bien une chose avec laquelle elle semble ĂȘtre en paix et parfaitement en phase c’est bien avec cette nature de buveur de sang. Quant Ă  moi
 il faut dire qu’il n’y Ă  qu’un seul ĂȘtre sur cette terre qui ait conscience du monde surnaturelle, et qui soit capable de m’imaginer humaine. Il faut dire que cette nature fait tellement partit de moi que le destin s’est permis de lui mĂȘme de mettre sur ma route une poche de sang totalement inĂ©puisable. Peut-ĂȘtre est-ce cette acceptation de nous mĂȘme qui nous caractĂ©rise, mĂȘme si j’imagine bien le loup enseignement hĂ©mophile remarquer bien des similitudes dans nos caractĂšres. Repeindre les roses en rouge
 voilĂ  une activitĂ© ludique est agrĂ©able. N’est ce pas petite sƓur ? Au dĂ©but elle semblait plutĂŽt intriguĂ©e, comme une jeune fille Ă  qui on raconte une histoire, elle paraissait seulement avide d’en apprendre d’avantage. Mais par la suite, la faute venant sĂ»rement de mon manque de tact pour annoncer les choses. Disons
 Disons simplement que son enthousiasme sembla perdre de son Ă©clat sous la surprise engendrĂ©e par cette dĂ©claration. Il faut dire qu’elle doit assez bien me connaĂźtre pour savoir que je ne suis pas du genre Ă  perdre mon temps. Que pour moi une information n’a de sens que si sa vĂ©racitĂ© est prouvĂ©e. Elle ne cherchera donc visiblement pas Ă  s’interroger d’avantage sur le pourquoi du comment que j’aurais moi mĂȘme encore du mal Ă  lui expliquer. C’est alors que j’ai cette impression de la perdre un instant, ne cherchant donc plus Ă  parler, je la laisse digĂ©rer la nouvelle. Les mots qui sortent de sa bouche se font saccadĂ©s, dĂ©sordonnĂ©s comme si elle tentait par la mĂȘme occasion d’assimiler l’information, et de la classer dans son esprit torturĂ©. Sa confusion semble totale, et au son de ses mots je ressens une sensation assez Ă©trange. Comme si les Ă©motions ressentie par cette petite sƓur tentait de se frayer un chemin au-delĂ  de la barriĂšre Ă©rigĂ©e Ă  leur encontre quelques jours plus tĂŽt. A la voir se balancer d’avant en arriĂšre, j’ai comme une sensation Ă©trange dans le bras. Semblable Ă  une douleur fantĂŽme suite a l’amputation d’un membre. Il paraĂźtrait que certaines habitudes aient la vie dur
 Pourtant, Anita n’était-elle pas finalement la seule a qui j’aurais un jour accepter de tendre la main ? Il ne me faudra pourtant qu’une fraction de seconde pour que cette sensation ne devienne qu’un lointain souvenir afin de me permettre de redevenir cette attitude dĂ©tachĂ©e. Ouais
 J’imagine que c’est pas ce Ă  quoi tu t’attendais en venant ici. »On aurait pu imaginer meilleure intervention. Mais faut dire que je sais pas vraiment quoi ajouter pour l’instant. Ça demande quelque chose que je n’ai pas de pouvoir s’épandre en banalitĂ©s rassurantes. Alors bien ou mal finalement, il ne faudra pas vraiment attendre mieux venant de moi. MĂȘme l’idĂ©e qu’elle ait Ă©tĂ© a ma recherche de vient s’attarder dans mon esprit. Non, rien, le vide, le calme, le froid. Tout ce que je connais, tout ce que je maĂźtrise et rien d’autre. En la voyant sortir sa boĂźte de cachet cependant, il semble que ma langue accepte de se dĂ©lier, aprĂšs qu’elle en ait sĂ»rement avaler bien plus que la dose prescrite. Ma bouche forme une lĂ©gĂšre grimace de dĂ©sapprobation avant de reprendre une allure plus AndromĂ©diĂšne. Tu devrais pas avoir besoin de ça tu sais ? T’es plus forte que ce qu’ils pensent j’en suis certaine. Je suis lĂ  aujourd’hui, pas besoin de chercher. Je suis prĂȘte a parier que ma petite sƓur est plus forte que ces mĂ©dicaments. C’est forcĂ©ment dans les gĂȘnes ! » A moins que ce soit la folie qui soit gĂ©nĂ©tique tu ne penses pas AndromĂ©da ?Code by Kah!an InvitĂ©InvitĂ©*Les rĂ©vĂ©lations, voilĂ  une chose qu'Anita aimait. Ce moment oĂč les gens cessaient de se comporter en crĂ©tin finis, ce moment oĂč seuls les forts pouvaient prendre la parole car eux seul avaient le courage de faire Ă©clater au grand jour des choses parfois cachĂ©es depuis des siĂšcles. Des choses qui font souvent bien plus de mal que de bien, mais la vĂ©ritĂ©. Juste ça. Pas de faux semblants, pas de sourire truquĂ©s, juste la vĂ©ritĂ© et la capacitĂ© des uns et des autres Ă  l'accepter ou non. La capacitĂ© Ă  assimiler la vĂ©ritĂ© aussi. Ce n'Ă©tait donc pas spĂ©cialement Ă©tonnant selon la petite vampire qu'AndromĂ©da se livre Ă  cet exercice sans prendre de gants ni rĂ©ellement hĂ©sitĂ©. Ca passe ou ça casse et en gĂ©nĂ©ral AndromĂ©da est meilleure dans le deuxiĂšme exercice pour autant qu'Anita ait pu en juger. Alors, Anita Ă©coute et pour casser, ça casse. Ca fracture, ça explose. La vĂ©ritĂ© est une bombe, une bombe qui explose suffisamment fort pour souffler mĂȘme les plus solides Ă©difices sans laisser la moindre trace. La vĂ©ritĂ© balaye tout sur son passage sans se soucier de ce qu'elle laisse ou non derriĂšre. C'est exactement ce qui arriva Ă  l'esprit d'Anita, une lame de fond, un raz-de-marĂ©e, un sĂ©isme Ă©chelle 10. Ainsi, AndromĂ©da Ă©tait cette soeur perdue depuis si longtemps? Elle Ă©tait cette "MĂ©da" qui avait tant obsĂ©dĂ©e la vampire? Cette reine blanche qui lui faisait dĂ©faut depuis si longtemps et qui avait Ă©tĂ© l'objet de ses recherches depuis qu'Alice Ă©tait partie? Elle connaissait assez le caractĂšre de sa camarade de chambre pour savoir que si elle faisait ce genre de rĂ©vĂ©lation, ce n'Ă©tait pas sur un coup de tĂȘte, ce n'Ă©tait pas sans avoir de preuves plus, l'esprit d'Anita malgrĂ© le choc de la nouvelle, restait assez concentrĂ© pour constater des faits, des ressemblances, des connections si naturelles que ça aurait dĂ» l'alarmer. Mais aussi fort soit Anita, la nouvelle reprĂ©sentait Ă©normĂ©ment et avait peu Ă  peu raison de son contrĂŽle d'elle mĂȘme, de sa capacitĂ© Ă  ĂȘtre stable. Aucun contact ne vient la tirer de lĂ  et Ă  vrai dire, Anita ignorait comment elle aurait rĂ©agit Ă  un contact Ă  cet instant. Elle l'entendit et secoua la tĂȘte doucement*-Non.... Mais.. Je savais que c'Ă©tait... Important.*Anita posa son regard sur AndromĂ©da, mais c'Ă©tait comme si elle regardait Ă  travers elle que la blonde. Comme si elle concentrait son attention sur le dĂ©cor derriĂšre celle qu'elle pouvait dĂ©sormais appeler sa grande soeur. Elle qui Ă©tait ĂągĂ©e de 17ans depuis deux siĂšcles retrouvait enfin une part d'elle disparue depuis longtemps. Elle avala quelques cachets et son regard se posa sur celui d'AndromĂ©da, elle la regardait rĂ©ellement cette fois*-Je n'en ai pas besoin.. Les voix en gĂ©nĂ©rale sont assez satisfaites mais, parfois... Elles s'Ă©nervent... Elles sont si fortes et si nombreuses.. Elles savent blesser la reine rouge.. Elles parlent d'Alice et me poussent parfois Ă  punir des gens mĂȘme quand j'en ai pas vraiment envie alors.. Je prĂ©fĂšre dans ces cas lĂ  prendre ça... ça aide et ça m'Ă©vite d'agir sans le vouloir.. *Elle pencha la tĂȘte et papillonna des yeux doucement, elle n'avait pas respirer depuis que la nouvelle Ă©tait tombĂ©e et elle reprit son couteau comme si le contact avec ce dernier la rassurait, la ramenait dans ce monde qu'elle confondait souvent avec le pays des Merveilles. Puis comme si cette nouvelle Ă©tait dĂ©sormais assimilĂ©e, elle fit une lĂ©gĂšre moue*-Le chat... la reine blanche... Tu as trouvĂ©e la solution Ă  ton problĂšme de proie? Sinon, mon offre tient toujours si besoin. AndromĂ©da L. BlakeAdminFanatique d’hĂ©moglobineAvatar Ashley BensonMessages 347Date d'inscription 29/03/2020On essaie de cacher nos sentiments mais on oublie que nos yeux parlentAnita & AndromĂ©daIl Ă©tait arrivĂ© Ă  de nombreuses reprises dĂ©jĂ  que je me questionne sur l’origine de ces voix qui prenaient une place certaine dans l’esprit de la vampire. Il ne fait aucun doute dĂ©sormais que je devrais m’y intĂ©resser plus en dĂ©tails Ă  l’avenir. Si l’expression des sentiments ne fait dĂ©sormais plus parti de mon quotidien, je ne peux cependant retenir une certaine satisfaction Ă  l’idĂ©e que la vĂ©ritĂ© ait Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©e. Moi qui n’avait jamais vraiment Ă©tĂ© centrĂ©e sur le cocon familiale je dĂ©couvrais dĂ©sormais de nombreux descendant de notre famille. Si il semblait bien Ă©vident que ni elle ni moi n’avions pu engendrer la moindre descendance il Ă©tait dĂ©sormais Ă©vident qu’il n’en Ă©tait pas de mĂȘme pour notre frĂšre. Si un instinct Ă©trange m’avait poussĂ© sur la trace de CassiopĂ©e lorsque les avis de recherche concernant une jeune humaine du nom de Blake avait Ă©tĂ© publiĂ©s, c’est un tout autre lien encore plus particulier qui m’avait liĂ© Ă  ma colocataire avant mĂȘme que nous ayons conscience de ce lien fraternel qui nous unis. Comme si, malgrĂ© son esprit torturĂ© elle Ă©tait la seule capable de comprendre les lois qui rĂ©gissent mon univers. Non pas que la solitude m’ait pesĂ© Ă  un seul moment de ma vie, il faut mĂȘme admettre que l’idĂ©e de mettre fin Ă  ces salves de sentiments incontrĂŽlables avait pour seul et unique but de me rendre une certaine forme d’indĂ©pendance. Mais dans notre cas, il n’était en rien question de dĂ©pendance affective. Si ma vie se rĂ©sumait Ă  un plateau d’échec comme j’aime souvent Ă  la comparĂ©, je dirais simplement que l’arrivĂ© de cette annonce intervient comme la promotion d’un pion inespĂ©rĂ©e. DĂ©sormais le jeu possĂ©dait deux piĂšces maĂźtresses, deux piĂšces indĂ©trĂŽnables tant qu’elles Ă©volueraient ensemble. Deux dames implacables allaient dĂ©sormais mener la danse
 et ce quelques soient les rĂšgles Ă©tablies dans les environs. Il est vrai que je m’étais interrogĂ©e quand Ă  la maniĂšre dont elle pourrait encaisser la nouvelle. Comment son pays des merveilles » et les voix qui l’accompagnent rĂ©agiraient Ă  l’idĂ©e que son chat de Cheshire puisse en vĂ©ritĂ© revĂȘtir un autre rĂŽle. Mais en quelques mots elle avait pourtant dĂ©montrĂ© qu’elle s’était prĂ©parer Ă  quelque chose d’important. De cette mĂȘme phrase elle avait aussi prouvĂ© qu’elle me connaissait bien plus que tous ces individus qui gravitent quotidiennement autour de ma personne. Me perdre dans des discussions vagues et sans rĂ©el objectif ne faisait dĂ©finitivement pas partit de ma nature, et elle le savait. Elle savait que ce chemin fait hors de l’établissement la conduisait vers quelques chose d’important. Je ne doute pas un seul instant dĂ©sormais que son instinct l’ait poussĂ© Ă  se prĂ©parer Ă  quelque chose de colossal. Et pourtant
Pourtant malgrĂ© cette forme de prĂ©paration mentale il semblerait que pendant un instant elle m’observe sans me voir. J’eus la sensation Ă©trange de sentir son regard me traverser de part en part. Non pas comme si elle prenait le temps de sonder mon Ăąme sombre, mais plus comme si, pendant un instant son esprit avait besoin de faire le vide pour retrouver un semblant de paix. De faire disparaĂźtre tout ce qu’il y avait autour d’elle pour ensuite pouvoir refaire le point. Si je n’ai pu retenir une remarque lorsqu’elle avait dĂ©cidĂ© d’ingĂ©rer ces mĂ©dicaments censĂ©s la rendre plus normale » ce n’était certainement pas pour la critiquer. Mais parce que dĂ©sormais, par bien des aspect je suis fiĂšre de ce qu’elle reprĂ©sente. Du personnage qu’elle incarne
 Pour la toute premiĂšre fois je considĂ©rais ces petites pilules comme un frein Ă  sa nature profonde que je devais dĂ©couvrir. Un brin d’esprit complotiste et paranoĂŻaque me pousserait-il Ă  imaginer que ces petites choses ont Ă©tĂ© prescrites pas des esprits trop bien pensant qui n’avaient pour seul objectif le fait de l’éloigner de toute la grandeur dont elle est capable. Mais son explication semblait capable de me convaincre, mettant encore un nouveau mystĂšre a rĂ©soudre sur ma liste. Non content dĂ©sormais de devoir mettre la main sur l’origine de toutes ces transformations vampiriques au sein de la famille, je dĂ©cidais qu’un jour. Pour elle ou peut ĂȘtre pour nous deux je trouverais le moyen certes utopique de l’aider Ă  remettre de l’ordre dans toutes ces voix. D’une maniĂšre mĂ©taphorique ou non, je ferais revenir son Alice. Je ferais taire ces voix qui lui font perdre le contrĂŽle. Parole de grande sƓur ! A moins que d’ici là
 Je ne finisse par les entendre moi aussi ? Je resterais persuadĂ©e qu’un jour il y aura une meilleure solution pour toi, pour Alice. Pour tout le monde. Disons que j’accepte cette solution comme un secours temporaire le temps de rĂ©soudre rĂ©ellement le problĂšme. Le temps de prouver Ă  toutes ces voix que tu es la seule Ă  dĂ©tenir la vĂ©ritĂ©. »A ces mots je lui adresse un demi sourire. Car aprĂšs tout, n’est-ce pas lĂ , la force des Blake que je revendique. Cette force de caractĂšre qui nous pousse a mettre en place notre propre rĂ©alitĂ© au-delĂ  des limites somme toutes imposĂ©es par ce monde ? Elle se perd un instant dans les noms qu’elle me donne. Il faudra sĂ»rement un moment pour que j’assimile l’idĂ©e qu’elle veuille faire de moi une reine Blanche. Moi qui ait passĂ© tant de temps dans l’obscure Ă  vouloir en devenir reine, ce surnom semblait dĂ©sormais rĂ©ellement dĂ©tonnant. Mais comme si de rien n’était elle revient sur une conversation diffĂ©rente. Une conversation qui date d’il y Ă  quelques jours. Avant que je trouve effectivement la solution qui m’amenait Ă  ĂȘtre diffĂ©rente aux yeux des gens aujourd’hui. Le problĂšme semble rĂ©solut, et pour une fois il semblerait que je n’ai pas eu Ă  verser la moindre goutte de sang pour y parvenir. C’est ce vieux Saltzman qui pourrait ĂȘtre fiĂšre de moi. Enfin
 Presque. Car je doute que mon un humain bien pensant dans son genre, l’idĂ©e de faire taire son humanitĂ© soit une solution en soit. Mais je me fiche bien de leur avis
 Le monde me convient bien mieux vu sous cet angle. » Je marque une courte pause, la regarde avant d’esquisser un nouveau demi sourire. Mais tu sais parfaitement que j’aime ta vision de l’art, et que si quelques roses devaient se retrouver peintes en rouges
 Je n’y verrais aucunes rĂ©elles objections en soit
 Petite sƓur. » Code by Kah!an InvitĂ©InvitĂ©*Était-ce absurde pour Anita de trouver cette Ă©trange vĂ©ritĂ© surrĂ©aliste? Elle qui Ă©tait si rationnelle et en mĂȘme temps si Ă©garĂ©e dans son propre monde, avait l'espace d'un instant bien du mal Ă  envisager que les choses soient ainsi dessinĂ©es, serait-ce lĂ  un cadeau d'Alice pour sa reine rouge? Une maniĂšre de lui montrer que mĂȘme si elle est peinte en rouge elle continue de veiller sur elle autrement que juste en lui parlant? Car oui parmi toutes ses voix qui hantaient l'esprit d'Anita, celle d'Alice rĂ©sonnait de temps en temps. Anita n'avait jamais Ă©tĂ© trĂšs famille en rĂ©alitĂ© seule AndromĂ©da Ă©tait un point important pour Anita. Le reste avait disparut dans les limbes du temps et de l'esprit. Seule sa reine blanche comptait. Pas de frĂšre, pas de parents, pas de descendants, juste elle. Anita avait errĂ© ces deux derniers siĂšcles et mise Ă  part la pĂ©riode oĂč Alice avait partagĂ©e sa vie, elle avait Ă©tĂ© seule avec les voix et ça ne lui avait jamais pesĂ©. De toute maniĂšres, les gens sont souvent idiots et mĂ©chants, Anita n'avait pas besoin d'eux. Elle n'avait besoin de rien si ce n'est de la reine blanche. La seule qui avait su accepter son monde aussi particulier soit-il, la seule qui ne la regardait pas comme une curiositĂ©, la seule Ă  mĂ©riter son attention. Un peu comme Alice, oh oui.. La rencontre aurait Ă©tĂ© merveilleuse.. AndromĂ©da aurait surement adorĂ©e Alice et vice-versa.. Malheureusement Ă  cause de vilains humains, ça n'arrivera peut-ĂȘtre vampire Ă  la longue chevelure avait le regard ancrĂ© dans le vide, fixĂ© sur un point qui n'existait pas. L'espace de quelques instants, son cerveau Ă  du mal Ă  assimiler l'information, la demoiselle se concentre un peu et met de l'ordre dans son esprit de son mieux. Si l'information n'est pas encore totalement digĂ©rĂ©e, Anita retrouve en partie la maĂźtrise d'elle mĂȘme. Elle Ă©tai prĂȘte pour quelque chose de gros, une annonce colossale car le chat ou plutĂŽt la reine blanche en vĂ©ritĂ©, n'agissait jamais sans une intention prĂ©cise derriĂšre la tĂȘte et si elle l'invitait Ă  un rendez-vous dans un endroit discret, c'Ă©tait forcĂ©ment qu'elle avait quelque chose de gros Ă  confier. Rien de bien compliquĂ© Ă  comprendre en somme, mĂȘme si parfois il lui semblait que les autres n'arrivaient pas Ă  suivre des dĂ©ductions aussi simples. Mais, malgrĂ© cette dĂ©duction, malgrĂ© cette confiance en elle, ça restait un choc. Elle n'avait pas vu cela venir et donc cela lui demanda quelques instants pour se ressaisir mais elle allait y arriver. Elle se saisit fĂ©brilement de la boĂźte de mĂ©dicament qu'elle gardait toujours sur elle, elle n'en consommait que lorsque les voix menaçaient de prendre le dessus. Elle lut la dĂ©sapprobation sur les traits de la blonde accompagnant la remarque sur ces fameux cachets. Mais Anita en avait besoin par moment. Elle avait besoin de faire taire ces voix trop virulentes parfois, trop agressive. La plupart du temps, les voix et Anita coexistaient paisiblement, mais de temps en temps les voix Ă©taient mĂ©contentes et se vengeaient sur Anita lui faisant vivre un calvaire. Elle observait doucement sa colocataire en sentant les voix se calmer peu Ă  peu, comme si elles s'endormaient laissant Anita avec un esprit clair et bien plus vif. Un esprit habituĂ© Ă  ĂȘtre douĂ© dans la cohue des voix alors, quand il n'y avait que lui d'actif, il Ă©tait d'autant plus performant. Elle Ă©couta la blonde et son regard se bruma quelques instants. Elle observa la pointe de ses chaussures et secoua la tĂȘte doucement*-Je ne crois pas qu'Alice reviendra un jour... Elle Ă©tait humaine... Les humains peints en rouge ne reviennent pas.. Mais.. Merci de vouloir m'aider.. Merci de vouloir m'apaiser.*Anita pencha la tĂȘte en essayant de lui rendre un sourire le plus sincĂšre possible ce qui n'Ă©tait pas vraiment une rĂ©ussite. La jeune femme ne doutait en aucun cas de sa force ou de celle d'AndromĂ©da mais elle avait vĂ©cue si longtemps avec les voix qu'elles lui semblaient parfois imbattable, entre leur nombre et leur vĂ©ritĂ© qui parvenaient toujours Ă  l'atteindre, il Ă©tait compliquĂ© de lutter. Comment l'appeler? Le chat? La reine blanche? Les deux? L'esprit d'Anita n'arrivait pas encore Ă  se fixer sur cette rĂ©alitĂ© et il lui faudra surement un moment pour y arriver, mais elle y arriverait, elle n'en doutait pas. Anita faisait confiance Ă  son esprit, contrairement Ă  la plupart des autres qui ne voyaient en elle qu'un monstre instable. La plupart car de rares fois, des gens voyaient plus en elle. Comme AndromĂ©da ou Alice autrefois. Mais, comme un Ă©clair, l'esprit d'Anita fit demi-tour pour relancer une vieille conversation, comme si maintenant que l'information Ă©tait en partie assimilĂ©e, le dĂ©bat Ă©tait clos. "Petite soeur" ses deux mots rĂ©sonnaient Ă©trangement venant d'AndromĂ©da et pourtant ils Ă©taient rĂ©els. Anita devrait probablement s'y habituer. Elle se gratta le crĂąne doucement en penchant la tĂȘte comme un animal qui voyait quelque chose sans le comprendre. Un esprit imaginatif pourrait presque visualiser une oreille dressĂ©e et l'autre tombante ainsi que la queue remuant lentement. Cependant, elle entreprit de rĂ©pondre*-Je suis heureuse que tu aies pu rĂ©soudre ton soucis sans t'attirer de problĂšmes supplĂ©mentaires! Faire taire son humanitĂ©..? Je n'ai jamais vraiment compris ce qu'ils entendaient par lĂ ... Tu crois que c'est parce que je ne suis pas humaine? J'ai jamais eue l'impression de faire taire quoi que ce soit chez moi.. Pourtant.. Je ne ressens pas grand chose.. Cela dit, si tu veux aller repeindre des gens en rouge ce sera avec plaisir!! Je suis sĂ»re que ma grande soeur pourra me montrer plein de nouvelles façons de faire!!!*Un nouveau sourire aussi sincĂšre que dĂ©rangeant apparut sur les traits d'Anita. Ses sourires, bien que sincĂšres, semblaient artificiels, ne montant pas jusqu'Ă  ses yeux, elle gardait ce regard inexpressif qui ne la quittait que rarement* AndromĂ©da L. BlakeAdminFanatique d’hĂ©moglobineAvatar Ashley BensonMessages 347Date d'inscription 29/03/2020On essaie de cacher nos sentiments mais on oublie que nos yeux parlentAnita & AndromĂ©daPlus le temps passait, plus j’étais forcĂ©e de remarquer que la jeune fille me ressemblait bien plus que je n’aurais pu l’imaginer. Sur des points mĂȘme ou personne n’a jamais voulut Ă©veiller la moindre petite once de ressemblance avec ma personne et pourtant. Pourtant parfois quand je l’entends parler c’est comme si j’étendais des voix Ă©touffĂ©es en moi qui n’auraient jamais osĂ©es s’exprimer Ă  l’époque. Comme si elle Ă©tait celle que j’aurais Ă©tĂ© si un jour j’avais pris le temps de me poser certaines questions. Mais finalement
 N’est ce pas moi qui Ă©veil ces questionnement dans son esprit ? Il fut une Ă©poque oĂč je vivais parfaitement bien l’idĂ©e de ne plus rien ressentir mĂȘme lorsque j’étais censĂ© avoir rallumĂ© mes Ă©motions. » Un moment oĂč le jeux avec le bouton on/off Ă©tait si frĂ©quent que je faisais Ă  peine la diffĂ©rence. Une douce Ă©poque finalement, qui Ă  pris fin bien trop vite, et il y a trĂšs peu de temps. Je ne peux m’empĂȘcher de sourire face Ă  ses remerciement. Qui aurait cru qu’une personne pourrait me remercier lorsque je suis dans ce que je considĂšre comme mon Ă©tat naturel. A en croire l’administration de cet Ă©cole sĂ»rement personne. Pourtant depuis que j’ai pris cette libertĂ© de vie j’ai pu constater que les choses n’avaient pas vraiment changer avec la petite vampire du pays des merveilles. Tout comme avec celui qu’elle prĂ©nomme Ă  relativement juste titre le chevalier aux yeux tristes ». Pourrais-je alors prĂ©tendre avoir trouver des personnes qui m’acceptent rĂ©ellement tel que je suis ? Sans mensonges ni artifices ? Une preuve qu’il n’est pas nĂ©cessaire que correspondre Ă  leurs normes de sociĂ©tĂ© pour ĂȘtre acceptĂ© finalement. Que dire de leurs normes
 Ces normes qui me faisaient suffoquer, qui me rendaient faible au-delĂ  de ce que l’on peu imaginer concevable. Des habitudes de ce siĂšcles qui Ă©taient Ă  peu de choses de me transformer en une version guimauve de moi mĂȘme. Une version que je n’arrivais mĂȘme pas vĂ©ritablement Ă  apprĂ©cier quand je me regardais dans le miroir. J’ai appris par moi mĂȘme qu’il ne fallait pas se poser de question sur ce que nous sommes, ou mĂȘme sur ce que les autres pensent. Soit heureuse, soit toi mĂȘme sans te demander ce que tu es oĂč ce que tu n’es pas car au fond tout ce qui compte c’est que tu sois toi. »Contrairement Ă  ce que beaucoup pourraient penser justement, j’étais moi mĂȘme capable de faire preuve d’une certaine sagesse quand l’occasion se prĂ©sentait. Quand c’était nĂ©cessaire oĂč tout simplement quand je me sentais concernĂ©e d’une certaine maniĂšre par le sujet. Tout ce que j’exprimais finalement ce n’était que ma propre dĂ©finition du bien ĂȘtre. Mais si tu veux tout savoir, si tu te concentre, que tu fais totalement le vide en toi, il est possible que tu mettes la main sur une sorte de vanne qui te permet de contrĂŽler ton flux Ă©motionnel. Pour certains vampire c’est aussi simple que d’allumer la lumiĂšre. Pour d’autres
 l’allumage oĂč l’extinction sont provoquĂ©s par un choc Ă©motionnel violent... »Inutile de lui prĂ©ciser que je fais partit de cette premiĂšre version des vampires et que mon humanitĂ© reviendra quand je l’aurais dĂ©cidĂ©e. Enfin
 En thĂ©orie
 Quand aux ennuis
 Il viendrons peut ĂȘtre plus tard. Il semblerait qu’une sorciĂšre ou un sorcier ce soit dĂ©cidĂ© Ă  semer la pagaille dans notre lignĂ©e. A Ă©crire le destin Ă  notre place
 Je retrouverais cette crĂ©ature et je lui ferais la peau. Mais si j’ai eu la chance de te retrouver sache que ce n’est pas pour te demander maintenant de te jeter dans ce genre de bataille de pouvoir. Non
 a vrai dire c’est simplement le retour d’un passe temps que je chĂ©ri depuis toujours. » Oui c’était inĂ©vitable. Depuis la dĂ©couverte que Bran m’avait permise de faire je me devait d’élucider ce mystĂšre. Je me devais de commencer cette partie d’échec qui semble-t-il ne faisait que commencer. Celle dont je ne connaissais mĂȘme pas encore l’adversaire. Il Ă©tait trop tĂŽt pour jouer le moindre pion, alors pourquoi commencer par avancer ma Dame ? Code by Kah!an InvitĂ©InvitĂ©*Anita avait toujours prĂȘtĂ©e attention Ă  certains points qui liaient sa colocataire Ă  elle donc la dĂ©couverte de leur lien familiale ne les mettait pas spĂ©cialement en lumiĂšre pour la vampire Ă  l'allure aussi douce qu'elle Ă©tait dangereuse. Cependant des questions totalement diffĂ©rentes naissaient dans l'esprit affutĂ© par le silence des voix d'Anita. La reine blanche Ă©tait-elle sujette aux voix elle aussi? Avait-elle trouvĂ©e le moyen de les faire taire? OĂč bien n'Ă©tait-ce lĂ  qu'une spĂ©cificitĂ© d'Anita? Mais en tout les cas, cela ne paraissait pas gĂȘner la reine blanche qui, comme il y'Ă  des siĂšcles de ça, regardait sa petite soeur diffĂ©remment des autres. Elle la regardait comme un ĂȘtre Ă  part entiĂšre, pas une folle psychopathe ou une pauvre demoiselle affublĂ©e d'un esprit faible et fragile. Non, elle la regardait comme la vampire qu'elle Ă©tait. La reine blanche Ă©tait probablement la seule susceptible de comprendre Anita dans toute sa complexitĂ©. La seule capable de voir le monde des merveilles tels que Anita se le jeune demoiselle remercia son aĂźnĂ©e qui essayait de lui remonter le moral, de lui dire qu'un jour les voix seraient moins fortes qu'elle. Si Anita en doutait, elle n'en dirait rien de plus, Ă  quoi bon? Les Blake Ă©taient fortes mais les voix faisaient parties d'Anita donc si Anita devient plus forte, les voix ne deviendront-elles pas plus fortes Ă©galement? VoilĂ  un questionnement intĂ©ressant mais qui devrait attendre car d'autres sujets demandaient son attention Ă  commencer par la reine blanche. Celle qui lui Ă  Ă©tĂ© dĂ©peint comme une garce, une vile crĂ©ature, une engeance du dĂ©mon par les bruits de couloirs, les rumeurs. Si Anita n'y voyait rien de nĂ©gatif, il semblerait que pour les autres ce soit des insultes. Pourtant, la reine blanche est telle qu'elle l'Ă  toujours Ă©tĂ© aux yeux d'Anita, une femme forte et qui sait se dĂ©barrasser des poids qui l'encombrent. Une vampire qui n'hĂ©sitera pas Ă  repeindre en rouge quiconque lui manquera de respect, mĂȘme si il semblerait que cette Ă©cole l'ait lĂ©gĂšrement adoucie. Elle Ă©couta le conseil de sa grande soeur et acquiesça lentement*Oh euh.. Je n'envisageais pas d'ĂȘtre autre chose que moi mĂȘme, sauf peut-ĂȘtre pour jouer un vilain tour Ă  quelqu'un, mais jamais dĂ©finitivement. La reine rouge ne saurait ĂȘtre diffĂ©rente sinon, Alice et la reine blanche seraient tristes. Donc moi restera moi.. Enfin... Si j'arrive Ă  savoir qui est ce fameux moi... La personne que l'on voit, la personne que je vois dans le miroir ou celle que je me visualise ĂȘtre... Tant de possibilitĂ©s... Puis moi n'Ă©tait pas la mĂȘme personne pour Alice, pour le chevalier aux yeux tristes ou pour la reine blanche.. Alors c'est difficile Ă  savoir..*La jeune femme haussa les Ă©paules en se perdant dans les fils tortueux de son esprit, elle tendait cependant l'oreille pour Ă©couter la suite et secoua la tĂȘte lentement en faisant la moue*Non, y'Ă  rien Ă  faire, je n'ai jamais expĂ©rimenter cela. J'ai toujours agi sans remords, sans regrets ni craintes des consĂ©quences.. AprĂšs tout, qui pourrait bien me faire payer mes actes? La justice n'est qu'une question de force, le plus fort gagne et le gagnant impose ses rĂšgles.. ça Ă  toujours fonctionnĂ© comme ça non? Enfin bon, c'est pas comme si c'Ă©tait un vrai soucis, j'Ă©tais juste curieuse de savoir si c'Ă©tait normal ou pas*La vampire pencha la tĂȘte, les traits froids et inexpressifs nullement dĂ©rangĂ©es d'avoir assumĂ©es son absence totale de remords car elle savait parfaitement que si une personne pouvait la comprendre, c'Ă©tait bien elle. Elle Ă©couta la suite et fronça lĂ©gĂšrement les sourcils face Ă  cette menace qui planait sur eux et leur lignĂ©e. Si Anita se fichait de leur lignĂ©e, le danger planait sur elle et sur la reine blanche et ça elle ne saurait le tolĂ©rer. Elle regarda AndromĂ©da dans les yeux*Tant mieux que tu ne me le demande pas. De toute maniĂšre je m'en serais mĂȘler, je ne laisse pas la reine blanche se battre seule maintenant que je l'ai retrouvĂ©e et puis, une occasion de repeindre en rouge quelqu'un Ă  tes cĂŽtĂ©s, je l'attends depuis des siĂšcles alors je vais pas la laisser passer! Nous sommes... Les soeurs Blake aprĂšs tout... Non?*Anita reprit son couteau papillon qu'elle referma et rangea d'un geste de maĂźtre en rĂ©flĂ©chissant. Peu lui importait le danger et les ennemis, elles Ă©taient dĂ©sormais ensemble et Anita terrasseraient l'Enfer pour atteindre le trĂŽne et rĂ©gner aux cĂŽtĂ©s de sa reine blanche.* AndromĂ©da L. BlakeAdminFanatique d’hĂ©moglobineAvatar Ashley BensonMessages 347Date d'inscription 29/03/2020On essaie de cacher nos sentiments mais on oublie que nos yeux parlentAnita & AndromĂ©daDans les faits il n’y a aucun doute possible. Au niveau molĂ©culaire, au niveau de l’ADN il y a quelque chose qui nous rapproche. Quelque chose qui fait de nous ce que nous sommes, qui nous permet de nous rendre la vue du sang bien plus agrĂ©ables qu’aux autres. Je ne parles pas de notre transformation en vampire. Notre attitudes, et beaucoup vous le dirons n’a rien Ă  voir avec le communs deux autres crĂ©atures de la nuit qui nous entoures
 Des personnes mal renseignĂ©es pourraient peut-ĂȘtre penser aux agissement d’un Ripper. Seulement, nos actes sont bien trop rĂ©flĂ©chis et Ă©lĂ©gants pour ĂȘtre simplement le fruits de pulsions. Une Ă©lĂ©gance, une ingĂ©niositĂ©, une intelligence dans la maniĂšre de nous dĂ©barrasser de ceux qui nous posent problĂšmes. AprĂšs plusieurs lectures innocentes durant mes nuits d’insomnies passĂ©es Ă  me renseigner sur les nouvelles rĂ©vĂ©lations que la science avait apportĂ© Ă  ce siĂšcle m’avaient poussĂ© Ă  une remarque me concernant qui pourrait peut-ĂȘtre correspondre Ă  ma sƓur. Si nous Ă©tions encore humaines et qu’une analyse de sang Ă©tait possible. Au moins dans mon cas je suis certaines que nous pourrions trouver un taux anormale de Monoamine Oxydase MAO-A, sĂ»rement couplĂ© au gĂȘne CDH-13 qui rĂ©vĂšle d’aprĂšs mes renseignements des troubles du contrĂŽle et de l’impulsivitĂ©. Il faut avouer que ce serait l’explication la plus probable. Faisant de nous des tueuses nĂ©es. Puis
 Dans les faits, vampires ou chasseuse ne suis-je pas nĂ©e pour tuer finalement ? Plus le temps passe, plus je suis fiĂšre de t’avoir Ă  mes cotĂ©s tu sais ? »Finalement quel qu’en soit les raisons, nous en Ă©tions arrivĂ© a ce point, ce moment de vĂ©ritĂ©. Au fil de ma longue vie j’ai connu plusieurs type d’asservissement, d’allĂ©geance. La plus part provoquĂ© par la crainte, ou l’appĂąt du gain. Mais aujourd’hui se mettaient en place une toute autre sorte de jeu La confiance. Aussi noirs que puissent ĂȘtre mes projets, aussi dangereux puissent-ils ĂȘtre. Sans rien demander je me retrouvais dĂ©sormais avec des alliĂ©s de taille. Un Cavalier, ou un fou je l’ignorais encore incarnĂ© par ce chevalier aux yeux tristes. Si je me refusais Ă  incarner une autre piĂšce que le roi sur l’échiquier il ne fait aucun doute que je venais de m’offrir un atout de choix. Mieux encore, c’est elle qui venait d’affirmer que je n’avais pas besoin de demander pour qu’elle livre bataille Ă  mes cotĂ©s. Quoi qu’ils en soit je voulais le prĂ©dire Les sƓurs Blake finiraient par rĂ©gner en maĂźtre oĂč qu’elles aillent. Ce qui faisait inĂ©vitablement d’elle la Dame noire. Tout Ă  fait, et quelque soit le jeux les sƓurs Blake gagnerons toujours
 Quoi qu’il en coĂ»te ! » Code by Kah!an InvitĂ©InvitĂ©*Le sang des Blake Ă©tait peut-ĂȘtre teintĂ© d'un code les prĂ©disposant aux arcanes de la mort et de l'intelligence. La stratĂ©gie et l'efficacitĂ©. Un talent innĂ© pour la prĂ©dation, est-il si surprenant qu'au final elles se retrouvent transformĂ©es en prĂ©dateurs ultimes? La prĂ©cision, le talent et l'intelligence un cocktail dĂ©tonnant quand mis au service de la mort. Tuer n'Ă©tait au final pour aucune des deux une pulsion ou un besoin, elles n'avaient pas besoin de ce genre de choses. Non tuer pour elles Ă©taient un outil. Une voie Ă  suivre pour atteindre leurs objectifs respectifs. Si les voix d'Anita souvent rĂ©clamaient plus de sang qu'Anita ne leur en offrait, ce n'Ă©tait jamais pour elle une pulsion irrĂ©flĂ©chie. Vengeance, appĂąt du gain, pouvoir.. Tant de raisons pour tuer, le meurtre n'Ă©tait au final qu'un moyen comme un autre d'arriver au bout. Une expression de la plus simple des lois rĂ©gissant le monde. Le plus fort impose ses choix aux plus faibles. Le plus fort dicte le bien et le mal, le plus fort Ă  raison en toute occasion. Le pays des merveilles d'Anita suit le mĂȘme rĂ©gime. La reine rouge et la reine blanche en maĂźtresses de ces lieux. RĂ©unies dĂ©sormais par la force du destin et des recherches. La jeune vampire observa sa grande soeur en penchant lentement la tĂȘte et Ă©couta ses mots. Ils rĂ©sonnaient dans son crĂąne et elle finit par acquiescer tout aussi lentement sa tĂȘte*-Et plus le temps passe, plus je suis fiĂšre de ne pas avoir cessĂ©e de chercher ma reine blanche.*Anita tout au long de sa vie de vampire avait Ă©tĂ© un Ă©lectron libre, le genre de personne qui ne vivait que par elle-mĂȘme. Sans allĂ©geance ou loyautĂ© Ă  part envers elle-mĂȘme pourtant aujourd'hui, elle se sentait apte sans le moindre soucis Ă  se lier Ă  quelqu'un d'autre. A offrir sa loyautĂ© sans rien attendre d'autre car elle Ă©tait sa soeur. Sa reine blanche, celle qui avait semble t-il toujours pu voir plus loin que l'aspect Ă©trange de la petite Anita. Celle qui avait Ă©tĂ© la seule dans sa famille Ă  ne pas la considĂ©rer comme une erreur de la nature. Elle la dĂ©fendrait, Anita mettrait Ă  contribution toute ses compĂ©tences pour le camp de sa soeur sans jamais que cette derniĂšre ait besoin de rien demander car Anita Ă©tait ainsi, elle agissait par ce que lui dictait son esprit. Elle agissait pour son propre intĂ©rĂȘt et son intĂ©rĂȘt aujourd'hui se trouvait face Ă  elle en la personne de sa grande soeur. De plus, Anita se doutait que les choses Ă©taient rĂ©ciproques. Elle secoua cependant la tĂȘte face Ă  la derniĂšre phrase de son aĂźnĂ©e*-Faux, car pour gagner il faudrait qu'il y ait compĂ©tition. Telle chose n'existe pas et n'existera jamais. Chasseurs, vampires, loups-garous et j'en passe.. Jamais aucun d'entre eux n'atteindra ne serait-ce que l'illusion d'ĂȘtre Ă  notre niveau. Nous ne gagnons jamais. Nous dominons.*Un regard simple dirigĂ© vers son aĂźnĂ©e avant de tourner la tĂȘte vers la forĂȘt comme si elle avait entendue quelque chose, mĂȘme si il n'y avait rien*-Je dois y aller.. Les voix... Je dois y aller.*Elle se mit Ă  gambader en chantonnant et en jouant avec son couteau*- La reine rouge et la reine blanche sont rĂ©unies Cette phrase effraiera tout leurs ennemis Jamais plus ils ne dormiront paisiblement Ils craindront l'assaut, indubitablement La peur les hantera face aux reines blanche et rouge Mais tous ils finiront allongĂ©s repeints en rouge*La voix d'Anita se perdait peu Ă  peu dans la forĂȘt alors qu'elle s'Ă©loignait de sa soeur et du vieux moulin guidĂ©e par cette psychĂ© unique qui la reprĂ©sentait parfaitement* On essaie de cacher nos sentiments... mais on oublie que nos yeux parlent Blake Sisters Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
Ellen'oublia pas non plus, de lui faire dĂ©couvrir toutes les possibilitĂ©s de la capitale, en Ă©tablissant un programme de sorties variĂ©es, cinĂ©ma, restaurant, piscine, jogging, etc. Celes-ci se succĂ©daient Ă  un rythme soutenu et Alice se dĂ©couvrait, c'est le cas de le dire, au pays des merveilles. Elle Ă©prouvait une grande sympathie mĂȘlĂ©e d'admiration croissante pour la
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Etvoilà Alice entraßnée dans des aventures fantastiques, « au Pays des Merveilles ». Extrait du chapitre 5 : les conseils de la Chenille « Cette fois Alice attendit patiemment qu'il lui plût de reprendre la parole. Au bout d'une ou deux minutes, la Chenille retira le narguilé de sa bouche, bùilla une ou deux fois, et se secoua.
Forum des amoureux de la littĂ©rature et de la culture anglaise Bienvenue sur Whoopsy DaisyWhoopsy Daisy n'est pas un blog, mais un forum participatif participez ! -35% Le deal Ă  ne pas rater KRUPS Essential – Machine Ă  cafĂ© automatique avec broyeur Ă  ... 299 € 459 € Voir le deal Whoopsy Daisy Forum Keep calm and fake a British accent LittĂ©rature britannique XIXĂšme siĂšcle et antĂ©rieure Lewis Carroll 2 participantsAuteurMessageInvitĂ©InvitĂ©Sujet La chasse au Snark Sam 20 FĂ©v - 2016 Il s'agit d'un texte poĂ©tique de Lewis Carroll trĂšs drĂŽle, loufoque, totalement dans la veine d'Alice au pays des merveilles. Ce livre est un petit bijou de mystĂšre et de nonsense Ă  l'image de son auteur...Je me promenais, seul, sur une colline, par un beau jour d'Ă©tĂ©, quand soudain surgit dans mon esprit un vers, un vers isolĂ© "Car le Snark Ă©tait un Boujeum, voyez-vous". Je ne savais pas, alors, ce qu'il signifiait; je ne le sais pas aujourd'hui; mais je le notai et quelques temps aprĂšs, le reste de la strophe apparut, terminĂ©e par ce vers. Ainsi, graduellement, Ă  divers moments des deux annĂ©es suivantes, le reste du poĂšme se composa, la strophe initiale en devenant la personnagesL'Aboyeur ou l'Homme Ă  la clocheUn castorUn boucherUn boulangerUn avocatUn banquieret deux matelotsIl s'agit pour cet Ă©quipage de partir Ă  la chasse au Snark ou Serquin mot-valise fusionnant serpent et requin, une crĂ©ature mystĂ©rieuse dont on ne sait strictement rien...J'ai eu le bonheur de le voir au thĂ©Ăątre avec des costumes trĂšs amusants surtout pour le castor! et assez peu de dĂ©cors mais surtout des jeux d'ombres et de lumiĂšre parfois trĂšs angoissants et des bruits assez bizarres! On s'imaginait tout mais on ne voyait particuliĂšrement aimĂ© l'homme Ă  la cloche. L'acteur Ă©tait grand et trĂšs mince et avait une dĂ©marche assez particuliĂšre. Il avait une allure trĂšs Ă©trange qui correspondait totalement Ă  l'ambiance gĂ©nĂ©rale de la une illustration de l'Ă©dition originaleL'avez-vous lu? Qu'en avez-vous pensĂ©? DamienBookwormSujet Re La chasse au Snark Sam 20 FĂ©v - 2218 Merci Josephine pour cette prĂ©sentation. Je ne connais pas du tout cette Ɠuvre. En fait Ă  part Alice au pays des merveilles, je ne connais pas encore les autres Ɠuvres de l'auteur. Je pense que je vais rapidement m'y sais que dans De l'autre cĂŽtĂ© du miroir, Carroll a Ă©crit des poĂšmes avec des portes-manteaux mĂ©lange de deux mots dont un qui est trĂšs cĂ©lĂšbre Le Jabberwocky. Ce monstre est d'ailleurs utilisĂ© dans le film de Tim Burton. Carroll a Ă©crit pas mal de poĂšme en mĂ©langeant les mots, ou en parodiant des vers trĂšs connus Ă  l'Ă©poque. C'est tout Ă  fait intĂ©ressant. Son Ɠuvre a d'ailleurs influencĂ© les SurrĂ©alistes. Est-ce que tu nous conseilles une Ă©dition en particulier ? InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re La chasse au Snark Dim 21 FĂ©v - 1613 Je crois que ce livre est assez difficile Ă  trouver mais il existe chez mille et une nuits. Je te le conseille vivement en tout cas et j'ai dĂ©jĂ  hĂąte de lire ton avis! SĂ©verineOverbearing MasterSujet Re La chasse au Snark Sam 3 Avr - 1525 Il a Ă©tĂ© rĂ©Ă©ditĂ© par Folio tout rĂ©cemment. Je l'ai vu en librairie cet aprĂšs-midi. Mais je ne l'ai pas pris, je ne sais pas pourquoi d'ailleurs... Alors si ça vous intĂ©resse. En plus, c'est une Ă©dition bilingue et illustrĂ©e. Voici la couverture DamienBookwormSujet Re La chasse au Snark Sam 3 Avr - 1527 Je l'ai achetĂ© au salon du livre ! Merci SĂ©verine d'en faire la pub !! Contenu sponsorisĂ©Sujet Re La chasse au Snark La chasse au Snark Page 1 sur 1 Sujets similaires» Romans et films noirs Dashiell Hammett, Raymond Chandler... et les autres. » La partie de chasse d'Isabel Colegate» Qui va Ă  la chasse de Beaton Hamish Macbeth 2» Chasse au trĂ©sor de Molly Keane» Le "Tableau de chasse" nouveau challenge littĂ©rairePermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumWhoopsy Daisy Forum Keep calm and fake a British accent LittĂ©rature britannique XIXĂšme siĂšcle et antĂ©rieure Lewis CarrollSauter vers Fairepart de mariage Alice au pays des merveilles. Voici quelques modĂšles de faire-part de mariage sur-mesure que j’ai crĂ©Ă© pour de jolis couples dans un univers rĂ©tro : DĂ©coration mariage Alice au pays des merveilles. Misez sur une dĂ©coration qui surprendra vos invitĂ©s en les plongeant dans un vĂ©ritable univers. Mais surtout, l
5rue des Salorges, 44100 Nantes. Le ThĂ©Ăątre de Jeanne est situĂ© Ă  deux pas de la gare maritime, au pied de la butte Sainte-Anne, tout en bas de la rue des Salorges, quasiment Ă  l’angle du quai Ernest Renaud et de la rue de l’Hermitage. L’arrĂȘt de tram le plus proche est celui de la L1 « Gare maritime ». Il existe un parking
UneƓuvre fondatrice. Lewis Carroll (1832-1898), pseudonyme du rĂ©vĂ©rend Charles Lutwidge Dodgson, enseignant de mathĂ©matique et logique Ă  Oxford, est l’auteur d’un diptyque majeur de la littĂ©rature pour la jeunesse anglaise, composĂ© d’Alice au pays des merveilles (1865) et sa suite, De l’autre cĂŽtĂ© du miroir (1871). FrĂ©quentant les membres du mouvement prĂ©raphaĂ©lite Ils’agit de ce que les neurologues appellent un « syndrome d’Alice aux pays des merveilles » (SAPM). Il provoque chez la jeune personne qui en est atteinte l’étrange sensation d’une Organisezvotre mariage 2022 avec Zazzle ! Choisissez parmi des milliers de modĂšles d'invitations de mariage Alice Au Pays Des Merveilles Pour personnalisables et conçus par des professionnels ou crĂ©ez les vĂŽtres Ă  partir de zĂ©ro - Satisfaction garantie Ă  100 % ! Avecle film Alice de l’autre cĂŽtĂ© du miroir, au cinĂ©ma le 1er juin 2016, cette chĂšre Alice au Pays des Merveilles va encore faire parler d’elle.Et si c’était un prĂ©texte pour aller faire un tour Ă  Oxford, qui fĂȘte chaque annĂ©e le 4 juillet le Alice’s Day ? A une heure de train de Londres, Oxford doit sa renommĂ©e Ă  ses universitĂ©s. Retrouvezle test de Alice au Pays des Merveilles sur Wii du 25/03/2010. La petite Alice imaginĂ©e par Lewis Carroll a bien grandi mais elle a conservĂ© son admiration pour les lapins blancs. C
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