04h11 , le 31 juillet 2016 , modifiĂ© Ă 10h25 , le 21 juin 2017 Femme de lettres et de tĂȘte, amante aux multiples conquĂȘtes et mĂšre attentionnĂ©e, muse de la rĂ©volution de fĂ©vrier 1848 et chroniqueuse subtile des sentiments les plus intimes... George Sand aura Ă©tĂ© toutes ces femmes, une et multiple, moderne avant l'heure, libre et obstinĂ©e. Une rebelle absolue et une scandaleuse avec pour seuls guides ses Ă©lans du cĆur et ses convictions d'Histoire retrace le parcours hors normes de la premiĂšre femme auteure de 70 livres Ă travers un documentaire nourri de nombreuses interviews romanciers, historiens, journalistes, des extraits de tĂ©lĂ©films et des visites guidĂ©es dans les lieux de vie de l'Ă©crivaine. Le documentaire prĂ©sentĂ© par StĂ©phane Bern revient longuement sur la jeunesse de la jeune Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant. Une enfance Ă la fois heureuse et accidentĂ©e, marquĂ©e par la mort de son pĂšre officier. AbandonnĂ©e par sa mĂšre, elle sera Ă©levĂ©e par une grand-mĂšre paternelle inconsolable. Au point d'appeler sa petite-fille "mon fils", et de lui accorder une libertĂ© alors rĂ©servĂ©e aux et cigarette, un look de scandaleuseC'est Ă cette Ă©poque qu'elle rencontre la littĂ©rature et dĂ©vore la bibliothĂšque familiale. Avant de devenir George Sand la rebelle, qui appartenait Ă un "troisiĂšme sexe", dixit Gustave Flaubert, Aurore Dupin aura Ă©tĂ© l'Ă©pouse modĂšle d'un notable qu'elle quittera assez vite, toujours guidĂ©e par ses dĂ©sirs d' son jeune amant Jules Sandeau, elle monte dans un Paris en pleine effervescence culturelle et commence Ă Ă©crire ses premiers articles dans Le Figaro, anonymement comme toute femme Ă l'Ă©poque. Elle accĂšde Ă la notoriĂ©tĂ© en 1832, avec son premier roman, Indiana, signĂ© sous le nom George Sand empruntĂ© Ă son amant de l'Ă©poque. Un livre-manifeste sur la condition fĂ©minine en France, pays oĂč le Code civil affirme que la femme est la propriĂ©tĂ© de l'homme "comme le fruitier est celle du jardinier". Sa carriĂšre est devient la protĂ©gĂ©e de Balzac et du tout-Paris fascinĂ© par cette petite femme d'un m aux yeux noirs, qui troque volontiers les robes inconfortables de l'Ă©poque contre une redingote noire, et enchaĂźne les aventures amoureuses avec Alfred de Musset, Chopin et tant d'autres... George Sand se comporte comme un homme, rompt quand la flamme s'Ă©teint pour la rallumer dans les bras d'un autre. Si elle a collectionnĂ© les aventures avec de grands artistes, le dernier homme de sa vie sera Alexandre Manceau, un ouvrier dĂ©cĂ©dĂ© Ă 47 ans d'une tuberculose, comme autre passion sera la politique. Elle sera de tous les combats pour la justice et l'Ă©quitĂ©, armĂ©e de sa plume, au point de devenir la muse de la rĂ©volution de 1848, puis de la Seconde RĂ©publique. George Sand fonde le journal La Cause du peuple, conseille Ledru-Rollin et Ă©crit ses discours, mais condamne la dĂ©cision d'envoyer l'armĂ©e pour mater la rĂ©volte populaire "Je ne crois pas Ă une RĂ©publique qui tue ses prolĂ©taires", Ă©crira-t-elle depuis son refuge de Nohant, oĂč elle s'adonne avec passion Ă la littĂ©rature, s'occupe de ses deux petites-filles et concocte des confitures... C'est lĂ , dans sa chambre bleue restĂ©e intacte, qu'elle tirera sa rĂ©vĂ©rence Ă l'Ăąge de 72 dâHistoire George Sand, libre et passionnĂ©e, mardi Ă 20h55, France JDD papier
MauriceSand. (1823-1889) fils de George Sand. Il était le premier enfant de George Sand et celui qui lui fut le plus attaché. Il vécut toujours auprÚs d'elle. La nature l'avait doté de plusieurs talents, pour le dessin et la peinture (il fut élÚve de Delacroix), pour la littérature mais aussi pour la science (géologie et biologie).
RĂ©sultat SAND George 1804-1876 Lot n° 692 Lot n° 692 Estimation 1500 - 2000 EUR SAND George 1804-1876 Lettre autographe adressĂ©e Ă son fils Maurice [La ChĂątre 17 mai 1836], 4 pages grand in-4 Ă l'encre. DĂ©chirure centrale et lĂ©ger manque de papier et de texteBelle lettre de mise en garde de GeorgeSand Ă son fils Maurice, curieusement en contradiction avec les aventures romantiques et passionnĂ©es de l' autographe indiquant George Sand Ă son fils Maurice. Brouillon autographe».George Sand Ă cette Ă©poque avait dĂ©jĂ connu plusieurs amants avec qui elle vivait Ă chaque fois une passion sensuelle et elle se devait de dicter une conduite modĂšle Ă son fils pensionnaire. Elle rĂ©pond Ă son courrier adressĂ© le 15 mai 1836 et dans lequel il se plaint des railleries de ses camarades envers sa mĂšre parce que tu es une femme qui Ă©crit ... ils te nomment, je ne pourrai pas te dire le mot parce qu'il est trop vilain, P... je te le dis malgrĂ© moi».Mon cher enfant, le collĂšge est une prison, et les pions des tyrans. Mais tu vois que l'humanitĂ© est si corrompue, si grossiĂšre qu'il faut la mener avec le fouet et les vois que tes camarades ont dĂ©jĂ perdu l'innocence de leur Ăąge, et que sans un joug sĂ©vĂšre, ils se livreraient Ă des vices honteux ... il ne faut pas t'en Ă©tonner, mais t'en affliger».La vie est une guerre. Souviens-toi que je t'ai Ă©levĂ© dans des idĂ©es de chastetĂ© ... souviens- toi de la confiance sans bornes que j'ai toujours eue en toi ... je t'ai confiĂ© ta soeur dĂšs le jour de sa naissance. Je te l'ai donnĂ©e pour filleule, afin de te faire comprendre que tu dois exercer sur elle, une espĂšce de paternitĂ©, tu dois ĂȘtre son soutien, son conseil, son dĂ©fenseur». Elle mentionne son ex-mari, le baron Dudevant ton pĂšre veut que tu sois Ă©levĂ© au collĂšge ... il a raison. Tout ce que tu souffres est nĂ©cessaire pour que tu sois un homme, pour que tu apprennes Ă discerner le bien d'avec le mal, la vraie joie d'avec la peine. Il faut que tu t'habitues Ă voir combien les hommes sont Ă©garĂ©s, et qu Mes ordres d'achat Informations sur la vente Conditions de vente Retourner au catalogue
Lettreautographe, non signée, à son fils Maurice. [Novembre 1843]. Details. SAND, George (1804-1876). Lettre autographe, non signée, à son fils Maurice. [Novembre 1843]. 4 pages in-12 (205 x 133 mm). Encre brune sur papier au
[Lamartine], jĂ©suite naĂŻf, espĂšce de Lafayette qui veut ĂȘtre prĂ©sident de la RĂ©publique, et qui en viendra Ă bout [âŠ] parce quâil mĂ©nage toutes les idĂ©es et tous les hommes, sans croire Ă aucune idĂ©e et sans aimer aucun homme. George Sand, lettre Ă son fils Maurice, fin avril 1848. AprĂšs la difficile annĂ©e 1847 rupture avec Chopin, difficultĂ©s du couple que forme sa fille Solange avec le sculpteur ClĂ©singer, 1848 est, Ă plusieurs titres, une annĂ©e cruciale pour George Sand elle vient de se mettre Ă lâĂ©criture de lâHistoire de ma vie ; elle sâengage corps et Ăąme dans la rĂ©volution, et, aprĂšs le 15 mai, sâen retire profondĂ©ment dĂ©couragĂ©e ; elle ne composera plus ensuite de ses romans socialistes » comme Le Compagnon du Tour de France 1840, Horace 1841, La Comtesse de Rudolfstadt 1843, Jeanne 1844, Le Meunier dâAngibault 1845, ou Le PĂ©chĂ© de Monsieur Antoine 1847. Ce sont lâavocat Michel de Bourges et Pierre Leroux qui lâont initiĂ©e au socialisme Ă la fin des annĂ©es 1830. Elle a fondĂ© avec ce dernier La Revue indĂ©pendante en 1841. Deux ans plus tard, Leroux sâest installĂ© comme imprimeur Ă Boussac, non loin de Nohant, et y a créé une communautĂ© socialiste. Il y imprimait aussi LâĂclaireur de lâIndre, créé par Sand en 1843 [1]. Elle sâest ainsi forgĂ©e peu Ă peu une doctrine sociale, chrĂ©tienne et utopique qui prĂŽne la crĂ©ation de communautĂ©s fraternelles pour dĂ©passer les antagonismes de classes. En 1847-1848, elle sâĂ©loigne de Leroux quâelle soutient matĂ©riellement depuis des annĂ©es mais qui lui semble maintenant vivre un peu en parasite. Elle dit de lui Entre le gĂ©nie et lâaberration, il y a souvent lâĂ©paisseur dâun cheveu » lettre du 22 janvier 1848 Ă Mazzini. Leroux est Ă©lu Ă lâAssemblĂ©e Ă Paris en juin 1848 et sâattire les moqueries de la presse par son accoutrement et sa maladresse. Il est davantage un homme de rĂ©flexion que dâaction. Sand sâest rapprochĂ©e de Louis Blanc et collabore Ă La RĂ©forme de Ledru-Rollin. AussitĂŽt aprĂšs la rĂ©volution, elle arrive Ă Paris le 1er mars, inquiĂšte, Ă la recherche de son fils Maurice quâelle retrouve sain et sauf. Elle retourne Ă Nohant du 8 au 21, pour regagner ensuite la capitale, crĂ©ant lâhebdomadaire La Cause du peuple et rĂ©digeant jusquâau 29 avril, sans les signer, des articles pour le Bulletin de la RĂ©publique, oĂč elle tente de convaincre les campagnes de payer lâimpĂŽt rĂ©publicain et de voter pour la RĂ©publique. Son adresse est alors le 8 rue de CondĂ©, chez Maurice. Le 16 avril, le 15 mai et juin 1848 provoquent la ruine de ses espoirs de rĂ©volution sociale. Elle sâĂ©loigne du gouvernement, quâelle assimile Ă un pouvoir bourgeois. Elle repart Ă Nohant le 17 mai au soir. Elle a attendu deux jours aprĂšs le 15, sâattendant Ă ĂȘtre arrĂȘtĂ©e mais ne voulant pas donner lâimpression quâelle fuit. AprĂšs son retrait du Bulletin et lâĂ©chec de La Cause du peuple, elle collabore Ă La Vraie RĂ©publique du socialiste ThorĂ©. Elle Ă©crit Ă un cousin le 20 mai Les meneurs de la vĂ©ritable idĂ©e sociale ne sont guĂšre plus Ă©clairĂ©s que ceux quâils combattent et jouent trop la partie Ă leur profit. [âŠ] [Le peuple] manque de guides Ă la hauteur de leur mission ». En juillet, elle partage la tristesse de Lamennais, et lâexprime en particulier Ă son Ă©diteur Hetzel. Le 1er juin 1848, elle reprend la rĂ©daction de Histoire de ma vie, dont la publication commence Ă lâautomne 1854 dans La Presse de Girardin elle aurait pu commencer plus tĂŽt, mais lâĂ©diteur craignait la censure impĂ©riale. Sand ne sâĂ©panche sur 1848 ni dans ces mĂ©moires, ni ailleurs dans son Ćuvre, se contentant de lâĂ©voquer dans la prĂ©face de La Petite Fadette, composĂ©e en aoĂ»t 1848. Elle Ă©crit le 22 dĂ©cembre dans La RĂ©forme Le peuple nâest pas politique. [âŠ] Mais un peu de patience. Dans peu de temps, le peuple sera socialiste et politique, et il faudra bien que la rĂ©publique soit Ă son tour lâun et lâautre ». Elle pense maintenant que seules la patience, la sagesse et la raison permettront au peuple dâĂ©voluer vers la rĂ©publique sociale. Il lui faudra attendre 23 ans pour que la Commune de Paris confirme cette prophĂ©tie. Mais la rĂ©volution sociale se heurte alors Ă lâincomprĂ©hension de Sand, sinon Ă sa haine. InfluencĂ©e par Flaubert, Dumas Fils et dâautres, elle ira mĂȘme jusquâĂ attaquer Hugo pour sa clĂ©mence envers les Communards.[1] La politique de LâĂclaireur se rapprochait de celle du journal parisien La RĂ©forme, sur lequel rĂ©gnait Ledru-Rollin, avocat de verve facile, de belle prestance, au sourire aimable, mais paresseux et assez opportuniste, car il avait fait un mariage riche et courait les femmes AndrĂ© Maurois, LĂ©lia ou la vie de George Sand.
ClaudeSchopp, grand spécialiste d'Alexandre Dumas et Thierry Bodin spécialiste de lettres et manuscrits autographes, sont invités par Philippe Garbit pour évoquer la correspondance entre George Sand et Alexandre Dumas, pÚre et fils.Cette correspondance a été éditée chez Phébus. Thierry Bodin se consacre depuis plusieurs années aux lettres de George
Objectifs Saisir les caractĂ©ristiques du genre Ă©pistolaire ; connaĂźtre un auteur majeur du genre Ă©pistolaire... 1. L'auteur George Sand 1804-1876 âą Du journalisme au succĂšs littĂ©raire Amantine Aurore Lucile Dupin est nĂ©e Ă Paris en 1804. Elle est dâascendance populaire et aristocratique ce qui la marque profondĂ©ment dans son engagement politique. Orpheline de pĂšre trĂšs tĂŽt, elle est Ă©levĂ©e Ă la campagne, chez sa grand-mĂšre paternelle, Ă Nohant. A 18 ans, elle Ă©pouse le baron et lui donne deux enfants. Neuf ans plus tard, elle le quitte avec un jeune amant Jules Sandeau et commence avec lui, une carriĂšre de journaliste sous le pseudonyme commun J. Sand. Lorsquâelle publie son premier roman seule, Indiana, 1832 elle signe George Sand. Le succĂšs ne tarde pas Ă venir avec LĂ©lia, en 1833. âą Le scandale - Attitude et opinions politiquesComme de nombreux auteurs femmes, George prend un pseudonyme masculin et se vĂȘt en homme par Ă©conomie et pour forcer lâaccĂšs aux milieux interdits aux femmes au théùtre ou bibliothĂšques restreintes⊠Elle impose une libertĂ© d'esprit et de mĆurs, un fĂ©minisme farouche qui fait peur. Elle se rĂ©volte contre les conventions sociales, engagĂ©e vers la rĂ©habilitation de la femme, en faveur des ouvriers et des pauvres, contre la royautĂ© et pour la RĂ©publique. George Sand sâintĂ©resse aux pensĂ©es socialistes et dĂ©mocratiques, comme en tĂ©moigne le Compagnon du tour de France 1840 et Consuelo 1842. ParticuliĂšrement engagĂ©e, elle cĂŽtoie les grands dĂ©mocrates de lâĂ©poque mais lâĂ©chec de la RĂ©volution la déçoit profondĂ©ment. Elle se retire alors Ă Nohant et poursuit sa sĂ©rie dâĆuvres champĂȘtres optimistes, inspirĂ©es de son enfance La Mare au diable 1846 ; François le Champi 1848, La Petite Fadette 1849 et Les MaĂźtres sonneurs 1853. - Vie sentimentaleElle eut de nombreux amants, et passions qui l'influencĂšrent considĂ©rablement lâĂ©crivain archĂ©ologue Prosper MĂ©rimĂ©e, le poĂšte Alfred de Musset, l'avocat Michel de Bourges, la comĂ©dienne Marie Dorval, le musicien FrĂ©dĂ©ric Chopin⊠Elle s'installe dans une relation apaisĂ©e avec un ami de son fils Maurice, Alexandre Manceau. Elle partage une amitiĂ© Ă©pistolaire avec Gustave Flaubert. Une immense correspondance inspirĂ©e par ses passions nourrit l'Ă©pistolaire français, prĂ©sentant les plus belles lettres dâamour du genre⊠⹠Les derniĂšres annĂ©esElle nâarrĂȘte pas dâĂ©crire jusquâĂ sa mort survenue en 1876. 2. L'oeuvre Ă©pistolaire La Correspondance de George Sand, Ă©ditĂ©e par Georges Lubin, tĂ©moigne de la vie dâune Ă©crivaine sur son vĂ©cu, ses amours, ses engagements politiques et ses choix esthĂ©tiques, son art et les contraintes de lâĂ©dition... Elle comporte 25 volumes dâune qualitĂ© littĂ©raire indĂ©niables et prĂšs de 2000 correspondants. a. Les lettres d'amour George Sand dit son amour, divulgue sa vie privĂ©e dans le genre autobiographique mais aussi et surtout dans ses lettres. Exemple Avec le poĂšte Musset, les Ă©crivains font confidence au public de leur vie intime, de lâaveu romantique de la passion jusquâĂ la dĂ©clamation du dĂ©sir, de leur sĂ©jour mythique Ă Venise jusquâaux affres que cause leur sĂ©paration⊠De nombreux Ă©changes entre les amants tumultueux ont Ă©tĂ© rééditĂ©s, jusquâĂ certaines lettres codĂ©es dans lesquelles on peut dĂ©crypter en ne lisant quâune ligne sur deux, ou encore seulement le premier mot de chaque ligne, une invitation Ă une nuit dâamour. De la lettre romantique et sentimentale, on lit une expression plus sensuelle⊠b. La rĂ©flexion artistique et esthĂ©tique George Sand partage dans ses Ă©changes des rĂ©flexions sur son art et quelques textes sont des documents relatifs Ă ses choix esthĂ©tiques, comme par exemple dans Lettre dâun voyageur. Lâensemble des lettres constitue un panorama descriptif, une expĂ©rience de transposition de tableaux et paysages italiens qui sâaniment dans une vision romantique du paysage. c. L'engagement politique Les lettres de Sand tĂ©moignent de son engagement idĂ©ologique et politique. AprĂšs la RĂ©volution de fĂ©vrier 1848, elle sâimplique politiquement dans lâespoir de parvenir Ă lâabolition des inĂ©galitĂ©s sociales. Exemple A Maurice Me voilĂ occupĂ©e comme un homme dâĂtat. Jâai fait deux circulaires gouvernementales aujourdâhui⊠Jâai le cĆur plein et la tĂȘte en feu. Tous mes maux physiques, toutes mes douleurs personnelles sont oubliĂ©s. Je vis, je suis forte, je suis active, je nâai plus que vingt ans ». Dans de nombreuses lettres, elle dit son appartenance au peuple. De mĂȘme elle fait part de son dĂ©sir dâĂ©mancipation pour la femme, Câest une femme moderne, fĂ©ministe avant lâheure. Elle Ă©crit, dans une lettre Ă Flaubert Il nây a quâun sexe. Un homme et une femme, câest si bien la mĂȘme chose, que lâon ne comprend guĂšre les tas de distinctions et raisonnements subtils dont se sont nourries les sociĂ©tĂ©s sur ce chapitre-lĂ . » L'essentiel Les lettres de George Sand remplissent diverses fonctions une fonction expressive et affective lorsquâil sâagit de dĂ©voiler ses sentiments, mais aussi descriptive lorsquâil sâagit de tĂ©moigner dâune perception romantique dâun lieu ou encore argumentative lorsquâil sâagit de convaincre dâune idĂ©ologie⊠Vous avez dĂ©jĂ mis une note Ă ce cours. DĂ©couvrez les autres cours offerts par Maxicours ! DĂ©couvrez Maxicours Comment as-tu trouvĂ© ce cours ? Ăvalue ce cours ! 25 Lettre du 6 juin 1865 Ă son fils, inĂ©dite, B. H. V. P., Fonds Sand, G 1982. 26. Archives Nationales, MusĂ©e de l'Histoire de France, publiĂ© par Pierre Labracherie, Europe, juin-juillet 1954, p. 185. Il est exact que l'actrice Ă©tait Ă Nohant en mĂȘme temps que le Prince dont elle Ă©tait la maĂźtresse depuis quelques annĂ©es. LeurCâest la tumultueuse et impĂ©tueuse George Sand que lâon retrouve grĂące Ă un texte que lui consacre Evelyne Bloch-Dano,Le dernier amour de George Sand Grasset. Alexandre Manceau Ă©tait graveur et ami de Maurice Dupin, le fils de Georges Sand. Pour Manceau, George quittera Nohant quâelle laissera Ă son fils les relations avec sa fille Solange Ă©tant bien plus compliquĂ©es, pour protĂ©ger et soigner le dernier homme qui mourra, comme Chopin, emportĂ© par la tuberculose. Mais câest surtout lâincroyable vivacitĂ© de pensĂ©e et dâĂ©criture de Sand, rebelle, courageuse et totalement dĂ©vouĂ©e Ă ses amis de la rĂ©volution de 48 que lâon dĂ©couvre Ă travers le texte dâEvelyne Bloch-Dano et Ă travers Histoire de ma vie, lâautobiographie Ă©crite pendant cinq ans par George Sand. Une histoire oĂč Alexandre Manceau nâest pas mentionnĂ©, car elle lâa Ă©crit du vivant de lâartiste et aucun vivant ne devait apparaĂźtre dans ce livre qui est son chef dâĆuvre. Portrait dâune femme libre avant lâheure, partagĂ©e entre ses origines populaires sa mĂšre et son Ă©ducation aristocratique sa grand-mĂšre qui lui lĂšgue Nohant oĂč elle repose aujourdâhui. RĂ©alisation Pascale Tison, Par OuĂŻ-dire__________________________________ George Sand Ă©tait mĂ©decin au village Ă Nohant, elle cuisinait, recevait, jouait de la harpe, et dessinait magnifiquement. Elle fut une grand-mĂšre parfaite mais une mĂšre un peu moins aboutie notamment avec sa fille Solange qui lui Ă©chappa dĂšs lâenfance. Elle reste surtout, avec Histoire de ma vie, son incroyable correspondance de lettres avec les plus grands artistes du temps Flaubert et Delacroix, par exemple, et ses romans campagnards quâelle appelait ses bergeries, lâune des femmes Ă©crivains les plus importantes que lâhistoire ait connues. Evelyne Bloch-Dano, auteur du Dernier amour de George Sand Grasset, 2010, parle dâelle comme dâune contemporaine en mettant en avant la libertĂ© dâesprit qui la Histoire de ma vie Ădition de Martine Reid, Collection Quarto, Gallimard 2004 Ă 42 ans, en avril 1847, George Sand commence Histoire de ma vie dont la rĂ©daction prendra huit ans. Somme mĂ©connue, cet incontestable chef-d'Ćuvre raconte comment Aurore Dupin est devenue Ă©crivain sous le nom de George Sand. Mais il se prĂ©sente aussi comme une quĂȘte des origines d'une modernitĂ© exceptionnelle. Sand rappelle qu'elle est arriĂšre-petite-fille du marĂ©chal de Saxe par son pĂšre et fille du peuple par sa mĂšre. Avec une rare luciditĂ©, elle analyse le "devenir soi" d'un caractĂšre, rappelle sa petite enfance Ă Nohant, les conflits familiaux qui la dĂ©chirent, les tensions qui habitent une famille brisĂ©e par la mort du pĂšre, la grande mĂ©lancolie qui s'ensuit jusqu'Ă sa tentative de suicide Ă 17 ans. Si elle Ă©voque admirablement le passĂ©, Sand sait aussi dire le prĂ©sent et l'avenir elle expose ses vues sur le devenir de la sociĂ©tĂ©, le rĂŽle de la religion, la condition des femmes. Histoire de ma vie reste un modĂšle de vivacitĂ© et de courage, de franchise et de dĂ©termination. George Sand fonde un genre l'autobiographie au fĂ©minin. ______________________________________________________ PARTAGERSur le mĂȘme sujetArticles recommandĂ©s pour vous
GeorgeSand fut une voyageuse prĂ©coce puisque, dĂšs lâĂąge de quatre ans, elle accompagna sa mĂšre en Espagne, oĂč son pĂšre Ă©tait aide de camp de Murat. On trouve dans ses Ćuvres autobiographiques des Ă©bauches dâun Voyage en Espagne1, publiĂ© de façon posthume et des fragments, Ă©galement posthumes, dâun Voyage en Auvergne2 effectuĂ© en 1827 avec son mari
Bonjour, J`ai trouvĂ© lâinformation que Gustave Flaubert avait Ă©crit Un Coeur simple » pour George Sand, mais je nâarrive pas Ă le vĂ©rifier. Pourriez-vous me dire si cela est vrai ou quelle est la vĂ©ritĂ©? RĂ©ponse de Thierry Derigny Flaubert a Ă©crit Un Coeur simple de mars Ă aoĂ»t 1976, soit peu de temps avant la mort de George Sand le 8 septembre. Ils avaient eu au dĂ©but de lâannĂ©e un Ă©change de lettres sur la place des idĂ©es personnelles de lâĂ©crivain dans un roman. GS lui Ă©crivait tu te bornes Ă peindre [les destinĂ©es] en cachant ton sentiment pesonnel avec grand soin par systĂšme Correspondance Flaubert-George Sand par Alphonse Jacobs, Edition Flammarion, 1981, lettre 418 du 18 et 19 dĂ©cembre 1875. Flaubert lui rĂ©pond le 31 dĂ©cembre je crois quâon ne doit rien montrer [de ses convictions] et que lâArtiste ne doit pas plus apparaĂźtre dans son oeuvre que Dieu dans la nature⊠mais je rĂ©clame des conseils ! et jâattends vos jugements. Le 12 janvier 1876, George Sand lui rĂ©pond Jâai dĂ©jĂ combattu ton hĂ©rĂ©sie favorite, qui est que lâon Ă©crit pour vingt personnes intelligentes et quâon se fiche du reste. Dans le choix du sujet et le traitement quâil en fait, Flaubert a de toute Ă©vidence Ă©tĂ© influencĂ© par les conseils de George Sand, et les sympathies ou les dĂ©testations de Flaubert se laissent clairement deviner dans ce conte, parfaitement intelligible pour le public, qui lui fit dâailleurs un accueil trĂšs favorable. En travaillant sur Un Coeur Simple, Flaubert avait toujours en tĂȘte lâidĂ©e de lui prouver quâil Ă©tait capable de montrer de la sympathie envers ses personnages. Son projet tourna court parce quâelle mourut avant de pouvoir lire la nouvelle quâil lui avait dĂ©diĂ©e, comme il Ă©crivit Ă son fils, Maurice Jâavais commencĂ© Un Coeur Simple Ă son intention exclusive, uniquement pour lui plaire. » Extrait de Comparaisons et contraste entre Madame bovary et George Sand, par Nigel Printki, site Flaubert de lâUniversitĂ© de RouenAlfredde Musset et George Sand, dessins par Alfred de Musset est un opuscule publiĂ© en 1896 par un spĂ©cialiste de l'oeuvre d'Alfred de Musset et notaire Ă Paris (1857) : Maurice Clouard. C'est ainsi avec la prĂ©cision du notaire qu'il relate avec dĂ©tails et le souci de la vĂ©ritĂ© historique Accueil Galerie Galerie George Sand Galerie Nohant autrefois Galerie Nohant Galerie Nohant intĂ©rieur Mes livres George Sand Maurice Sand Aurore Sand Autres auteurs Mes thĂšmes Archives Archives manuscrites Coupures de journaux Coupures de journaux part2 Catalogues dâexposition Contact et liens Mes thĂšmes Archives Archives manuscrites Coupures de journaux Coupures de journaux part2 Catalogues dâexposition Contact et liens Cest la trompette de la rĂ©volution de FĂ©vrier. RessuscitĂ©e, galvanisĂ©e, George Sand est accourue auprĂšs de ses amis, pour les seconder. Câest de Paris quâelle envoie Ă son poĂšte, â pardon ! au « citoyen » Poncy, â des lettres enflammĂ©es qui ressemblent Jâai Ă©crit Ă tous mes amis de ne pas venir avant quatre heures, parce que je travaille la nuit, je me lĂšve tard et je nâaime pas trop Ă ĂȘtre entourĂ©e de monde quand je passe ma chemise », prĂ©vient George Sand Correspondance, 1837. Ă Nohant, elle avait Ă une Ă©poque pris lâhabitude de sâinstaller dans lâancien boudoir de sa grand-mĂšre, au rez-de-chaussĂ©e parce quâil nây avait quâune porte et que ce nâĂ©tait un passage pour personne, sous aucun prĂ©texte que ce fut, justifie-t-elle dans Histoire de ma vie. Mes deux enfants Maurice, 1823-1860 et Solange, 1828-1899, NDLR occupaient la grande chambre attenante. Je les entendais respirer et je pouvais veiller sans troubler leur sommeil [âŠ] Je faisais mon bureau dâune armoire qui sâouvrait en maniĂšre de secrĂ©taire. » Lâendroit Ă©tait petit, exigu, mais elle pouvait y noircir le papier Ă son aise. Jâai Ă©crit Ă tous mes amis de ne pas venir avant quatre heures, parce que je travaille la nuit, je me lĂšve tard et je nâaime pas trop Ă ĂȘtre entourĂ©e de monde quand je passe ma chemise » George Sand En dĂ©pit â ou Ă cause â de ses habitudes de travail nocturne, George Sand Ă©tait une hĂŽtesse accomodante, aimant Ă recevoir dans cette maison hĂ©ritĂ© de sa grand-mĂšre et dont son divorce, en 1836, lui a enfin laissĂ© la pleine propriĂ©tĂ©. Pourtant, le Berry semble bien loin, vu de Paris. Voyons, un peu de courage, Ă©crit-elle Ă son ami Gustave Flaubert Correspondance, 1867. On part de Paris Ă 9 heures et quart du matin, on arrive Ă 4 Ă ChĂąteauroux, on trouve ma voiture et on est ici Ă 6 pour dĂźner. Ce nâest pas le diable, on vit entre soi comme de bons ours?; on ne sâhabille pas, on ne se gĂȘne pas et on sâaime bien. Dis oui. » Comme lui, de nombreux artistes seront reçus Ă Nohant au fil des annĂ©es, dâEugĂšne Delacroix Ă HonorĂ© de Balzac, de ThĂ©ophile Gauthier Ă Ivan Tourgueniev, en passant par Franz Liszt et Marie dâAgoult, qui prĂ©senteront FrĂ©dĂ©ric Chopin Ă George Sand. Les journĂ©es sâorganisent simplement. Le matin, pendant que la maĂźtresse de maison dort, chacun vaque Ă ses occupations. On se retrouve en fin de journĂ©e pour le dĂźner et les divertissements. Recevez par mail notre newsletter loisirs et retrouvez les idĂ©es de sorties et d'activitĂ©s dans votre rĂ©gion. Auguste Charpentier a sĂ©journĂ© Ă Nohant en 1838 et y a rĂ©alisĂ© ce portrait de George Sand, dont l'original se trouve Ă Paris. On mĂšne ici lâexistence la plus heureuse et la plus libre possible », commente en 1838 le jeune peintre Auguste Charpentier. Lors de ce sĂ©jour Ă Nohant, il rĂ©alise le trĂšs beau portrait dont une copie trĂŽne aujourdâhui dans le salon de la maison. De George Sand, il Ă©crit Ă sa tante, avec enthousiasme, que câest la plus admirable tĂȘte que lâon puisse voir, et je ne suis pas encore revenu de ma premiĂšre impression. Je commence son portrait demain seulement, jâai voulu avant passer une journĂ©e pour Ă©tudier son admirable personne. » Lâoriginal du tableau se trouve au musĂ©e de la Vie Romantique, Ă Paris. La maison Pleyel envoyait un piano chaque Ă©tĂ© pour Chopin Venu en 1842 se reposer Ă Nohant, le peintre EugĂšne Delacroix 1798-1863, lui, est saisi par lâinspiration lors dâune promenade, en voyant une vieille fermiĂšre et sa petite-fille. Jâai pu les regarder tout Ă mon aise derriĂšre un buisson oĂč elles ne me voyaient pas, raconte-t-il. La vieille avait une main posĂ©e sur lâĂ©paule de lâenfant, qui prenait attentivement une leçon de lecture. » Il offre le tableau, intitulĂ© LâĂducation de la Vierge, Ă George Sand. On peut aujourdâhui le voir au musĂ©e EugĂšne-Delacroix, Ă Paris. Une copie, rĂ©alisĂ©e par Maurice Sand, fut accrochĂ©e dans lâĂ©glise Sainte-Anne de Nohant. L'Education de la Vierge, d'EugĂšne Delacroix. Câest aussi Ă EugĂšne Delacroix que lâon doit le double portrait de Sand Ă©coutant Chopin au piano, rĂ©alisĂ© au dĂ©but de leur liaison, en 1838. Entre 1839 et 1846, le compositeur passera sept Ă©tĂ©s Ă Nohant. Ă chacun de ses sĂ©jours, la maison Pleyel fait livrer un piano, et le rĂ©cupĂšre la saison finie. Câest lĂ , derriĂšre les portes capitonnĂ©es de sa grande chambre, Ă lâĂ©tage, que vont naĂźtre de nombreuse Ćuvres et chefs-dâĆuvre. Tous les ans, aux mois de juin et juillet, le Nohant festival Chopin rappelle le souvenir de ces Ă©tĂ©s dĂ©diĂ©s Ă la musique, en donnant Ă entendre des pianistes connus et de jeunes talents. Venu au dĂ©part pour rĂ©aliser les bustes de George Sand et de sa fille, en 1847, le sculpteur Auguste ClĂ©singer tombe amoureux de Solange et lâĂ©pouse, au grand dam de sa mĂšre. Lorsquâune grosse dispute Ă©clate entre le couple et sa compagne, quelques mois plus tard, FrĂ©dĂ©ric Chopin prend le parti de Solange. AprĂšs avoir coupĂ© les ponts avec sa fille, George Sand rompt avec lui. Elle retrouve lâamour fin 1849, lorsque son fils, Maurice, lui prĂ©sente un ami graveur et auteur dramatique, Alexandre Manceau. Il a trente-deux ans, elle, quarante-cinq. Il sera son dernier amour et ils resteront ensemble jusquâĂ la mort de Manceau, en 1865. Quelque temps avant leur rencontre, on avait commencĂ© Ă faire du théùtre dans le salon de Nohant. Rapidement, ce loisir a pris de la place et George Sand a voulu le doter dâun lieu adaptĂ©. Restauration du théùtre du domaine de George Sand, maison de George Sand Ă Nohant-Vic dans l'Indre, dĂ©cors de serre, patrimoine, le 04-02-22 Ă Nohant Vic, photos Pierrick Delobelle Un vrai théùtre au rez-de-chaussĂ©e de la maison Câest ainsi quâest nĂ© le théùtre amĂ©nagĂ© au rez-de-chaussĂ©e de la maison. Comme Maurice, Auguste Manceau sâest beaucoup investi dans cette activitĂ©, montant sur scĂšne, aidant Ă la confection des dĂ©cors⊠Entre 1846 et 1861, 150 piĂšces ont Ă©tĂ© jouĂ©es dans le théùtre, qui pouvait accueillir une soixantaine de spectateurs. Il vient dâĂȘtre restaurĂ© et habillĂ© dâun dĂ©cor de serre, celui-lĂ mĂȘme utilisĂ© lors de la derniĂšre reprĂ©sentation théùtrale donnĂ©e Ă Nohant, en 1863 Datura Fabiosa, une piĂšce inspirĂ©e Ă George Sand par un conte dâHoffmann. Pratique. La domaine de George Sand est ouvert tous les jours de 9h30 Ă 13 heures et de 14 heures Ă 18h30. Parcours littĂ©raire Ă la dĂ©couverte du jardin au travers de textes de George Sand sur le thĂšme des arbres. Ă partir de ces textes, tous les mercredis, jeu de piste en famille livret Ă demander Ă la boutique. Visite commentĂ©e uniquement de la maison Ă 10h15, 11h15, 14h30, 15h30, 16h30, 17h30. Tarif 8 euros; gratuit pour les moins de 18 ans. Renseignements au ; Quelques repĂšres historiques Biographie Famille. Elle est nĂ©e Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil, le 1er juillet 1804, Ă Paris, de Maurice Dupin de Francueil et de Sophie-Victoire Delaborde. AprĂšs la mort de son pĂšre, le 18 septembre 1808, elle passe son enfance Ă Nohant auprĂšs de sa grand-mĂšre, Marie-Aurore Dupin de Francueil, petite-fille du marĂ©chal de Saxe, dĂ©cĂ©dĂ©e le 26 dĂ©cembre 1821. ESTIVITES le Cher littĂ©raire, reportage Ă la maison de George Sand Ă Nohant-Vic, Ă©crivaine, romanciĂšre, dramaturge, Aurore Dupin, famille Sand, le 08-07-19 au chĂąteau de Nohant, photos Pierrick Delobelle Elle conservera toute sa vie un fort attachement Ă la demeure familiale, Ă la nature, au Berry, cadre de plusieurs de ses romans, et Ă ses habitants. Mariage. Elle Ă©pouse François Casimir Dudevant, avocat Ă la cour royale, Ă Paris, le 17 septembre 1822. Ce mariage la libĂšre de la tutelle de sa mĂšre, mais nâouvre pas pour autant les portes de la libertĂ© Ă la nouvelle baronne Dudevant. TrĂšs vite, les Ă©poux se dĂ©chirent. Le 16 fĂ©vrier 1836, aprĂšs une longue procĂ©dure menĂ©e par lâavocat Michel de Bourges pseudonyme de Louis Michel, leur sĂ©paration est prononcĂ©e en sa faveur par le tribunal de La ChĂątre. Pour ma part, jâaimerais mieux passer le reste de ma vie dans un cachot que de me remarier Enfants et petits-enfants. Aurore et Casimir auront deux enfants Maurice, nĂ© le 30 juin 1823 Ă Paris, mort le 4 septembre 1889 Ă Nohant-Vic, et Solange, nĂ©e le 13 septembre 1828 Ă Nohant-Vic, morte le 17 mars 1899 Ă Paris. Le 17 mai 1862, Ă Nohant-Vic, Maurice Ă©pouse Marceline Claudine Augustine, dite Lina » 1842-1901. Le couple aura trois enfants Marc-Antoine 1863-1864, Aurore 1866-1961 et Gabrielle 1868-1909. Les deux sĆurs nâont pas dâenfants, mais Aurore adopte en 1958 son filleul, lâarchitecte Georges-AndrĂ© Smeets 1911-1970, mariĂ© Ă Christiane Ătave dite Christiane Sand 1927-2018. Deux filles naĂźtront de lâunion de Solange avec le sculpteur Auguste ClĂ©singer 1814-1883, cĂ©lĂ©brĂ©e le 19 mai 1847 Ă Nohant-Vic. La premiĂšre ne survit que quelques semaines?; la deuxiĂšme, surnommĂ©e Nini », nĂ©e le 10 mai 1849, dĂ©cĂšde le 14 janvier 1855. DâAurore Ă George Pseudonyme. En 1831, Aurore coĂ©crit Rose et Blanche avec Jules Sandeau. Le roman est signĂ© Jules Sand. LâannĂ©e suivante, lorsquâelle rĂ©dige, seule, Indiana, son Ă©diteur lâincite Ă conserver le nom de Sand. Le nom est tout pour la vente », commente-t-elle. Il lui faut un autre prĂ©nom, rien quâĂ elle Je pris vite et sans chercher celui de George qui me paraissait synonyme de Berrichon ». Un prĂ©nom quâelle va adopter dans la vie courante. Appelez-moi George au masculin - câest une maladie que jâai de ne pouvoir entendre, ni lire, lâancien nom. Costume dâhomme. Câest Ă Paris quâAurore prend lâhabitude de sâhabiller en homme, par mesure dâĂ©conomie, sur les conseils de sa mĂšre. Ayant Ă©tĂ© habillĂ©e en garçon durant toute mon enfance, ayant ensuite chassĂ© en blouse et en guĂȘtres, je ne me retrouvai pas Ă©tonnĂ©e du tout de reprendre ce costume, Ă©crit-elle dans Histoire de ma vie. [âŠ] Je me fis donc faire une redingote-guĂ©rite en gros drap gris, pantalon et gilet pareils. Avec un chapeau gris et une grosse cravate de laine, jâĂ©tais absolument un petit Ă©tudiant de premiĂšre annĂ©e. Je ne peux pas dire quel plaisir me firent mes bottes jâaurais volontiers dormi avec [âŠ] Je voltigeais dâun bout de Paris Ă lâautre [âŠ] mes vĂȘtements ne craignaient rien. Je courais par tous les temps, je revenais Ă toutes les heures, jâallais au parterre de tous les théùtres. » LâĆuvre littĂ©raire. Au cours de sa vie, George Sand a Ă©crit quatre-vingts romans et nouvelles, sans compter des piĂšces de théùtre, des contes, des articles de journaux⊠Sa correspondance, Ă©ditĂ©e en vingt-cinq volumes, est riche de vingt mille lettres, dâune vingtaine de pages chacune. Ses Ă©crits autobiographiques ont Ă©tĂ© Ă©ditĂ©s par la PlĂ©iade en 1970-1971, mais il a fallu attendre 2019 pour que quinze de ses romans, parmi lesquels la Mare au diable, Indiana, La petite Fadette, François le Champi⊠entrent au catalogue. Martine Pesez
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â S'abonner â Souscrire â AbonnĂ© â Souscrire Partager Manage episode 315638299 series 3244739 Par Yannick Debain, dĂ©couvert par Player FM et notre communautĂ© - Le copyright est dĂ©tenu par l'Ă©diteur, non par Player F, et l'audio est diffusĂ© directement depuis ses serveurs. Appuyiez sur le bouton S'Abonner pour suivre les mises Ă jour sur Player FM, ou collez l'URL du flux dans d'autre applications de podcasts. George SandNĂ©e le 1er juillet 1804ParisDĂ©cĂšs 8 juin 1876 Ă 71 ansChĂąteau de NohantAlexandre Dumas Fils27 juillet 1824ParisDĂ©cĂšs 27 novembre 1895 Ă 71 ansMarly le roiA partir de 1856, Alexandre Dumas fils appelle George Sand Maman. Et, elle, le rebaptise son fieux. Câest dire la proximitĂ© de lâauteur de La dame aux camĂ©lias avec la bonne dame de Nohant. Tout commence en 1851 quand Alexandre Dumas fils rapporte Ă lâĂ©crivaine ses lettres Ă Chopin, quâelle souhaite faire disparaĂźtre. Pendant vingt-cinq ans, ils vont se raconter leur quotidien, Ă©changer avis sur les Ćuvres et rĂ©flexions sur lâactualitĂ©. Comme sur la Commune de Paris, saturnales de la plĂšbe aprĂšs celles de lâEmpire pour George Sand. Des lettres dâAlexandre Dumas pĂšre et de son Ă©pouse Ida notamment enrichissent leurs propos. TĂ©moignage dâune Ă©poque, cette correspondance se rĂ©vĂšle aussi le rĂ©cit dâune amitiĂ© exceptionnelle, par-delĂ les de George Sand ne cesse dâĂȘtre réévaluĂ©e. Cette correspondance inĂ©dite avec son fils spirituel, Alexandre Dumas fils, est une nouvelle occasion de lire lâauteur dâIndiana. Et de dĂ©couvrir les dĂ©bats qui ont enflammĂ© la France des annĂ©es 1851-1876, racontĂ©s par deux des plus grandes figures littĂ©raires de lâĂ©poque. 395 episodes
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